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PRINCE OF PERSIA : le test Xbox 360!

Publié le 27 février 2009 par Lacoc
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POP0_X360_BXSHT_Retail copy.jpgAprès maintes suites pendant près de 20 ans, Prince of Persia est une série mythique du jeu video. Son premier opus créé par Jordan Mechner reste dans les esprits. Mais la technique évolue, et le prince aussi. Alors que les derniers opus sur Playstation 2 notamment voyaient le prince osciller entre bien et mal, sa venue sur consoles HD sonne une nouvelle approche. La série aborde un concept plus coloré, plus léger aussi. Voyons ce que cela donne avec ce test sur Xbox 360.
Le prince arbore cette fois un costume légèrement différent mais tout aussi oriental. Mais la nouveauté première vient du fait que très vite dans l’aventure il est accompagné d’Elika une ravissante jeune femme aux pouvoirs surnaturels. Ils assistent tous deux à la destruction de l’Arbre de Vie, au pied duquel fut érigé un temple qui devait à jamais garder emprisonné Ahriman, le Dieu des Ombres. Cette entité maléfique libère au passage la Corruption, sorte de substance noirâtre qui se déverse aux quatre coins du royaume, contaminant la faune et la flore qui se trouve sur son passage. Le Prince de Perse se retrouve ainsi malgré lui contraint de purifier une à une toutes les parties du royaume, afin de stopper la montée en puissance d’Ahriman et de le renvoyer dans sa prison sacrée. Tout un programme!

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L’intrigue est peut-être un peu “déjà vu” mais elle reste bien ficelée et suffisamment prenante. Expliquée au fur et à mesure de notre progression par Elika elle permet une progression homogène dans l’aventure. En utilisant une carte, vous devez donc purifier les différentes zones à l’aide d’Elika. A l’Est, la Cité de Lumière, au Nord, le Palais Royal et ses Salons, la Vallée et son Observatoire transformé en laboratoire de guerre par l’Alchimiste et enfin à l’Ouest, la Citadelle en Ruines, territoire du Chasseur. Des environnements très différents donc avec des boss très variés eux aussi.
Les 25 zones que contient la carte sont visitables à souhait dans un open world. Du coup, la part principale du jeu réside dans l’exploration, ce qui plaira à certains et déplaira à d’autres... Rappelons-nous les premier opus de la série où les phases d’exploration, d’activation de mécanismes étaient une grosse partie du jeu; seuls quelques combats ponctuaient l’action. Ici, c’est un peu cela, dans les moments clés, on croisera des ennemis à battre, puis on repartira pour explorer le monde. L’intérêt de pouvoir évoluer dans la zone que l’on souhaite à tous moments permet de rompre avec une certaine monotonie notamment dans les passages de plates-formes un peu ardus. La progression n’est pas très difficile en soi, tant le prince se dirige bien, mais des zones sont parfois plus longues et plus délicates, d’autant qu’il faudra souvent faire machine arrière pour récupérer des boules d’énergie pour Elika. Pour rester dans l’esprit de Prince of Persia, les développeurs ont insérer ici et là quelques énigmes, ou plutôt des mécanismes à actionner (manivelles, leviers, etc..) afin de progresser. Ici, l’intérêt est décupler avec la présence d’Elika  avec qui il faudra s’accorder pour faire certaines choses infaisables seul.
Niveau réalisation, on est toujours dans l’ambiance orientale originelle avec musiques adaptées, paysages merveilleux, arabesques, etc.. Le tout est sublimé par une approche graphique inédite, sorte de 3D en cell-shading à la sauce HD. Le résultat est difficile à décrire tant il est particulier. Très coloré, les écrans offrent un réalisme surprenant mais paradoxalement dans un style proche du dessin animé. Il faut le voir pour comprendre. Dans tous les cas, Prince of Persia utiliser à bon escient les capacités des consoles actuelles, offrant des textures fines, des effets de lumières saisissants et des personnages détaillés à souhait. Après, c’est une histoire de goûts, certains trouveront cette approche peu réaliste finalement, mais le but recherché ici n’est pas de faire de l’hyperréalisme à la Gears of War par exemple mais bien de proposer un style graphique particulier et c’est plutôt très réussi et séduisant.

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Ce qui surprend le plus dans cet opus c’est le côté humoristique d’auto-dérision. En effet, le prince a un côté nonchalant, taquin envers Elika, il a toujours une blague à sortir. Finalement, cet aspect fait décalé et nuit je trouve au sérieux de la série. Quoiqu’il en soit, la complicité entre les 2 personnages est attachante et surtout utile. En effet, Prince of Persia prend le parti du jeu “sans” game over. Comment cela? me direz-vous... Et bien lorsque vous tombé dans un précipice par exemple, Elika vous rattrapera au dernier moment pour reprendre au début de la zone. Certes il ses peut que vous restiez bloqué un moment au même endroit, mais la disposition des “chekpoints” est assez en faveur du joueur. Difficile de ne pas progresser donc dans Prince of Persia. Les hardcore gamers regretteront mais Ubisoft propose un jeu accessible à tous. Pourquoi pas...

En plus de cela, il faut bien avouer que le prince se dirige d’une manière fluide et intuitive à souhait. Avec son gantelet métallique il s’accorche, se laisse glisser, etc.. un outil bien utile et amusant à utiliser. Les dalles sont toujours présentes dans le concept du jeu, elles permettent ici de s’éjecter loin dans un niveau en fonction des lieux. Parfois ils vous faut faire appel aux pouvoir d’Elika pour franchir un passage. Comme dit plus haut, le jeu est orienté exploration mais les combats sont tout de même bien fichus. Pas toujours faciles ils s’effectuent dans une sorte d’apartée dans votre progression. Ici, les cadrages sont magnifiques et proposent des combats agréables à regarder. Avec votre épée et votre gantelet divers actions offensives et défensives sont possibles notamment celle de saisir votre adversaire pour le projeter au sol comme le ferait Naruto! Pour s’en sortir à coups surs il faudra bien gérer les contre pour surprendre l’ennemi. Pas toujours simple mais imparable.
Prince of Persia n’est pas mort et arrive sur consoles HD avec une certaine classe. Même si certains regretteront un tournant particulier et un système d’open world un peu trop accessible, personne ne pourra renier le fait que Prince of Persia propose une oeuvre graphique de haute volée ponctuée d’un gameplay bien huilé. On regrette une certaine légéreté dans les dialogues qui dénote un peu avec l’esprit de Prince of Persia. Quoiqu’il en soit, Prince of Persia n’en finit pas de surprendre dans une mutation positive qui nous promet encore des opus intéréssants...

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