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The Curious Case of Benjamin Button

Publié le 28 février 2009 par Iti1801

The Curious Case of Benjamin ButtonUne fois n'est pas coutume, j'ai vu l'adaptation cinématographique avant de lire l'histoire : shame on me ! D'autant plus que c'est une nouvelle d'une quarantaine de pages, me semble-t-il de Francis Scott FITZGERALD (encore un auteur à lire à rajouter à ma liste, tiens)...

La séance d'auto-flagellation passée, revenons-en au film. Et encore, je me demande que raconter, tant on en a parlé en long, en large et en travers comme étant le film de l'année, que dis-je de l'année, de ce début de siècle !!! Tant et si bien qu'il était annoncé comme le grand vainqueur des Oscars 2009. Mais c'était avant la déferlante Slumdog millionnaire... Rappelons tout de même qu'il a obtenu 3 récompenses (dont celui du meilleur maquillage et surtout celui des meilleurs effets visuels).

Pour faire simple, c'est l'histoire d'un homme qui naît vieillard et meurt bébé : le temps s'écoule à l'envers pour son corps alors qu'il évolue mentalement normalement. On suit donc ses aventures (jeune marin à peine entré dans la vie adulte, il ira au bout du monde malgré son allure de retraité), ses rencontres plus ou moins extravagantes et sa découverte de la vie. Ce qui est un prétexte aussi pour s'interroger et réfléchir sur le sens de la vie (aussi bien au sens propre qu'au sens figuré) dans l'oeuvre originale d'après ce que j'ai pu comprendre.

Cela ressort-il dans le film ? Bien entendu, et c'est la moindre des choses, ai-je envie de dire, vu comment on l'a vendu. Le tout habilement enrobé d'une histoire d'amour sûrement plus omniprésente que dans le bouquin (mais je m'avance et ai peut-être tort...), qui accentue bien évidemment le côté mélodramatique (ils s'aiment depuis le premier regard échangé alors qu'ils avaient tous deux une douzaine d'années, mais lui le cors d'un vieillard de 80 ans, mais connaîtront d'autres partenaires, d'autres amours, qui ne seront qu'éphémères car ces deux-là sont fait l'un pour l'autre et finiront leurs jours ensembles...) typiquement hollywoodien. Faut bien que le film attire la gente féminine si friande de ce genre d'histoire, non ?

Est-ce le seul bémol ? Non, le côté gravure de mode de Brad PITT finit également par devenir lassant ou exaspérant, au choix (oui, je suis un homme, et non je ne suis pas jaloux, mais on se croirait parfois devant des spots publicitaires pour une moto ou des lunettes de soleil, ou un voilier...). Mais là, je chipote, car dans l'ensemble le film mérite d'être vu, et quoiqu'en dise Yann BARTES, il n'apparaît pas si long que ça (il dure quand même 2h35) et bien des films plus courts comporte plus de longueurs assommantes...


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