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Recherche sur le dépistage du cancer de la prostate

Publié le 01 mars 2009 par Suzanneb

Pour les hommes à risque moyen qui ne présentent pas de symptômes,  il n’y a actuellement aucun test recommandé pour dépister le cancer de la prostate.

Les scientifiques se penchent sur l’efficacité des tests de dépistage du cancer de la prostate. Deux grandes études sont en cours pour évaluer l’analyse de l’APS utilisée seule ou combinée avec le toucher rectal :

Essai états-unien sur le dépistage des cancers de la prostate, du poumon, du côlon et rectum et de l’ovaire (U.S. Prostate, Lung, Colorectal & Ovarian Cancer (PLCO) Screening Trial)
Étude européenne aléatoire sur le dépistage du cancer de la prostate (European Randomized study of Screening for Prostate Cancer – ERSPC)

L’essai PLCO réunit plus de 75 000 hommes. La moitié des sujets doivent subir régulièrement un toucher rectal, un test d’APS ou les deux. L’autre moitié, le « groupe témoin », ne passe aucun test. L’étude a pour but de vérifier si les tests de dépistage permettront de sauver des vies. Comme les participants seront suivis pendant plusieurs années, les résultats initiaux ne devraient pas être connus avant 2010.

Voici la position d’autres organisations à propos des tests de dépistage du cancer de la prostate.

Le dépistage du cancer de la prostate est loin de faire l’unanimité; la plupart des organisations de santé ne prônent pas le dépistage systématique de la maladie :

  • Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs se prononce contre le dépistage par l’APS.
  • Un groupe semblable aux États-Unis (U.S. Preventive Services Task Force) déclare qu’il n’est en mesure ni de conseiller ni de déconseiller le dépistage par l’APS en raison du manque de données probantes.
  • Le National Cancer Institute (É.-U.) dit qu’il n’y a pas de tests standards ou systématiques pour le dépistage du cancer de la prostate.
  • Selon l’Organisation mondiale de la santé, il n’est pas évident que le dépistage du cancer de la prostate au moyen du test de l’APS réduit le nombre de décès attribuables à la maladie.
  • Les services nationaux de santé du Royaume-Uni sont d’avis que les données scientifiques ne sont pas encore assez concluantes pour justifier le dépistage du cancer.

La Société canadienne du cancer recommande aux hommes de plus de 50 ans de discuter avec leur médecin à propos des tests de dépistage du cancer de la prostate. De son côté, l’American Cancer Society ne recommande pas non plus de tests de dépistage systématiques, mais croit que les médecins devraient proposer le test de l’APS ainsi que le toucher rectal chaque année à leurs patients à partir de l’âge de 50 ans, et discuter avec eux des avantages et des limites de ces tests. L’American Urological Association pense aussi que les médecins devraient offrir les tests de dépistage à leurs patients annuellement à partir de l’âge de 50 ans.

Société Canadienne du cancer

Références pour cet article

  1. Essai états-unien sur le dépistage des cancers de la prostate, du poumon, du côlon et rectum et de l’ovaire
    prevention.cancer.gov/programs-resources/groups/ed...
  2. Étude européenne aléatoire sur le dépistage du cancer de la prostate
    www.erspc.org/...
  3. Société Canadienne du cancer
    www.cancer.ca/Canada-wide/Prevention/Get%20screene...

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