Évidemment, on garde un 4 % d'irréductibles qui leur sont hostiles. Les 1057 personnes interrogées du 10 au 19 février affirment être globalement défavorables à la baisse des effectifs, et même au contraire. Ainsi, Santé, Éducation et Recherche devraient connaître des embauches, estiment-ils, avec 92,5 %, 68,2 % et 72,4 % des opinions favorables. Cependant, crise oblige, les Français ont conscience que les réductions d'effectifs sont inéluctables, pour diminuer les dépenses de l'État. Dans ce cadre, quid de l'efficacité des salariés du public ? Pour 60 % des répondants, leur valeur est la même au travail que ceux du privé ; mieux, la réputation de planqués serait fausse pour 58 %. Quant à dire qu'ils sont payés à ne rien faire, c'est également faux pour 81,5 %.
Et pourquoi pas rémunérer au mérite ? Une idée plaisante pour 76 % des sondés, et même 70 % des fonctionnaires interrogés. Car dès que l'on parle d'argent, la sécurité de l'emploi devient l'argument essentiel : 73 % des Français envient la sécurité des postes et recommandent un tel emploi pour cette raison. Et faire carrière eux-mêmes ? Seuls 18 % du privé seraient tentés...
