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Mhad

Publié le 02 mars 2009 par Irene

Mhad Mhad Seule devant ma bouteille de Plancoët (zéro nitrate, c'est précisé sur l'étiquette, comme pour un vin sans sulfates !), je savoure mon eau costarmoricaine ; une fois n'est pas coutume : pas un repas sans vin depuis vendredi soir. Je me remets à l'eau pour pouvoir enfourcher dignement mon vélo, demain matin. Je vais faire un petit bout de la voie verte entre Rennes et Saint-Malo. Pourvu qu'il fasse beau !
Quel est donc cet acronyme qui fait office de titre, vous demandez-vous probablement, sauf pour les initiés qui connaissent (et il y en a quelques-uns dans mon entourage) ? Rien à voir avec un nouveau label de qualité (même s'ils le sont, de qualité) ni avec le BHV. MHAD, c'est d'abord chez eux que j'ai dîné ce soir. Et fort bien mangé d'ailleurs : après des petits canapé de (bon) saumon fumé et de rillettes de volaille avec une petite salade d'endives aux avocats (arrosés d'un excellent muscadet naturel), on a dégommé une échine de porc cuite quelques heures à l'étouffée dans une Römertopf, cette fameuse cocotte allemande en terre cuite. Un délice, avec le chinon que j'avais apporté (désolée, j'ai écoulé ma dernière bouteille de X Noir hier soir, chez Olivier). Apparemment, aussi bizarre que cela puisse paraître, il existe désormais des modèles pour les micro-ondes, pour ceux, qui comme moi, ont le malheur d'avoir une cuisine microcospique interdisant l'usage d'un four traditionnel.
Mais revenons à nos initiales énigmatiques, derrière lesquelles se cachent Marie-Hélène Le Marquer et Antoine Delplancq, deux peintres rennais qui immortalisent sur leurs "drôles de pancartes" – naïves et espiègles – les sujets emblématiques de la Bretagne. Phares et fars bretons, bateaux, cabines de plage, poissons et oiseaux, paysages ou spécialités culinaires, ces icônes colorées sont la synthèse aboutie de l’épure et de la flânerie. MHAD expose(nt) surtout dans les bistrots et les restaurants. Mais on peut aussi acheter leurs pancartes sur leur blog bien sympathique, animé par un banc de sardines (ou de maquereaux, plutôt ?). Vous y trouverez la genèse de leur travail, suspendue d'une certaine manière dans la cuisine où est né le repas décrit ci-dessus (en photo sur leur blog). Et vous en apprendrez de belles sur le craquelin. "Supposons que Marcel Proust ait eu une tante Léonie bretonne... est-ce que le monde de la littérature en eût été changé ?". Le suspense est insoutenable ? Faites un tour sur le blog de MHAD… Allez, noz vat !

© Les bulles bretonnes vues par MHAD.


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