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la Palestine victime de la coupable compassion des puissants

Publié le 02 mars 2009 par Oldchaps

La communauté internationale a laissé faire la guerre baptisée du doux nom de "plomb durçi". Les Israëliens ont donc lancé leurs puissance de feu sur un peuple privé de tout et sous embargo depuis longtemps. Des armes ont été testées sur les palestiniens qui ne valent décidément pas leurs poids en plomb.

la communauté internationale, et la France au premier chef auraient dû bombarder les points névralgiques militaires Israëliens afin de faire cesser ces massacres. Mais il en a été autrement, il ne s'est rien passé...rien... une opposition ferme du conseil de sécurité.. sans aucunes décisions à l'appui de ces veines palabres.

Et n'allez pas croire que la judaïsme m'inspire un particulier dégout, ou que je suis mû par un quelconque antisémitisme primaire, ce serait trop facile.  Je suis agnostique version laïque, je place donc chaque religion sur le même pied d'égalité, c'est à dire à la place qui leur revient de facto: sous la coupe réglée de l'état.

La communauté internationale aveuglée par la shoah

Il doit être de bon ton de présumer de la bonté de l'état d'israël au regard de l'histoire qu'une partie de sa population a vécue. C'est de cette compassion dont se sont armés les diplomates pour passer nombres de crimes réalisés par cet état ces dernières années sous silence. Le peuple juif a vécu un génocide au 20ème siècle, c'est une évidence. Mais est-ce pour cette raison qu'il a le droit, sous des prétextes fallacieux, de commettre les atrocités auquel il s'est livré au mois de janvier ? poser la question revient à y répondre.

il semble pourtant que c'est ce type de ressort qui prévaut aujourd'hui dans les négociations au sein du cercle que l'on nomme pudiquement la "communauté internationale".

Il est également trop facile d'invoquer pour justifier la non-intervention de la communauté internationale le sacro-saint argument du lieu des trois religions monothéistes. Cet argument là sonne comme un aveu d'impuissance tout en étant intemporel.

Il n'y a pas de fausse honte à qualifier le massacre du mois dernier pour ce qu'il est: un massacre fut il par un peuple qui a été un des plus meurtrit au siècle dernier. Mais comme nous le voyions, ce n'est pas le premier et ce n'est pas le dernier non plus.

La compassion, et la honte comme moteur

Les pays détenteurs d'un quelconque poids international sont donc gênés aux entournures de l'état de délabrement de gaza et de l'état sanitaire de ses habitants. Ils viennent donc de faire une promesse de don de 4,5 milliards de dollards à la Palestine. ils exigent également, mais cela ne mange pas de pain, la levée du blocus de Gaza.

Comment qualifier cette attitude révoltante consistant à laisser pourrir la situation, sans autoriser une auto-défense des palestiniens, tout en finançant d'une main coupable la reconstruction ? Est ce le prix de la honte ?

Il ne fait aucun doute que la tension interne qui me conduit à écrire ces quelques lignes va se perdre dans les méandres des inégalités que nous partageons chaque jour. ce billet n'influera sur aucunes décisions un tant soit peu tangible. Et c'est sans doute pour cette raison que la blogosphère existe tous les jours davantage.




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