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The Wrestler

Publié le 27 février 2009 par Elodya
Comment ça "The Wrestler"? Tu ne devais pas nous parler de "Volt"???
Ben c'est comme ça dans la vie, on part pour voir un film et on change d'avis en cours de route...

The Wrestler, donc!

The Wrestler
Le casting :
Mickey Rourke, Melissa Tomei dans un drame de Darren Aronofsky - 1h45
Le pitch:
Randy dit "Le Bélier" est une ancienne gloire du catch des années 80. Aujourd'hui, il survit tant bien que mal dans une Amérique profonde en crise, se produisant dans des salles miteuses de bleds paumés et grâce à un petit boulot dans un supermarché. Brouillé avec sa fille et incapable d'entretenir des relations sociales à long terme, il se retrouve seul le jour où il est terrassé par une crise cardiaque. Seul devant le diagnostic du médecin qui lui demande d'arrêter le catch pour sauver sa vie...
Ma vision des choses:
Mickey Rourke, il n'attire pas de premier abord la sympathie. Rapport à son physique et à sa dégaine d'ours mal léché. Puis le thème du catch, ça peut faire peur. Donc, "The Wrestler" n'est pas un film qui avait retenu mon attention ces dernières semaines. Pourtant, j'avais eu l'occasion d'entendre deux critiques féminines totalement extatiques devant ce drame, ce qui avait quelque peu attisé ma curiosité.
Dès les premières images, le ton est donné. Filmé en partie caméra à l'épaule, j'ai tout de suite eu l'impression de sentir une influence des Frères Dardenne dans le travail artistique. Impression qui s'est révelée exacte après quelques recherches, puisqu'il s'avère que Darren Aronofsky est un fan du duo belge. On plonge donc dans un univers franc, sans artifice, dur. Et c'est par cette recherche de réalité un peu cruelle que le récit vous attache en environ 42 secondes je dirais.
L'histoire est triste, certes. Mais jamais on ne tombe dans le pathos larmoyant. C'est l'Amérique d'aujourd'hui, avec sa pauvreté, ses blessures mais aussi sa volonté de continuer, de ne jamais s'avouer vaincus. On sait d'instinct que ce film, inversant les codes habituels du héros qui rencontre des embûches dans sa quête avant de triompher, ne nous mène pas en bateau. C'est la vie, version chienne.
Mickey Rourke est beau (non, je n'ai pas perdu la tête) dans ce rôle. Il est d'une grandeur aussi absolue que la décadence de son personnage. Je dirais même qu'il a fait tout ce trajet, sa descente aux enfers pour en arriver à faire ce film. Sa récompense aux Golden Globes n'est que justice.
Marissa Tomei est une actrice dont on parle peu mais qui pourtant à une longue liste de films à son actif. D'ailleurs, quand vous la voyez, vous essayez de vous rappeler dans quoi vous l'avez déjà vue...
Elle tient ici le rôle d'une call-girl plutôt réussi.  Elle est là où elle doit être, montrant son corps, qu'elle a fort joli d'ailleurs, sans fausse pudeur.
Un seul (petit) bémol, la vision du monde du catch présentée dans le film. Bien sûr, elle n'est qu'un support au scénario mais elle manque un peu de réalisme. On a un peu l'impression que c'est le catch aux pays de Mickey. Ça ne m'a pas convaincue. On sait que tout est chiqué, que c'est le spectacle avant tout... mais de là à se serrer dans les bras à la moindre occasion...
Et le bien-fondé de cette discipline est un autre débat que je n'aborderai pas ici.
Si vous ne deviez retenir qu'une chose:
C'est cash, c'est une jolie claque, c'est terriblement bon.

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