Un article intéressant dans ce journal appelé The New York Times qui est en compétition acharnée depuis 2002 avec The Wall Street Journal et Fox News TV pour l'Oscar des plus grosses conneries écrites sur la France, de préférence dans le registre diatribe haineuse.
L'article est signé de Roger Cohen, qui se présente lui-même comme Globalist, parfaitement bilingue par ailleurs et qu'on voit souvent sur LCP à Bibliothèque Médicis, ce salon de l'atlantisme munichois. En résumé, ce qu'écrit Cohen dans la déjà bi-séculaire tradition américaine "d'anti-francisme", c'est que nous ne sommes jamais, il ne faut jamais l'oublier, qu'un pays de merde. Rien de très original dans ce discours, c'est celui tenu par les Marseille, Lellouche, Baverez et autres pétainistes américanolâtres (voir mes développements dans Sarko l'Américain et L'imposture américaine).
Plus intéressants sont les commentaires à l'article, fort érudits, forts détaillés et fort longs. Ils ne sont pas tous à décharge de la Grande Nation, mais un certain nombre de vérités sont fort justement rappelées. Et si je pouvais en rajouter une dans le style "retour de volée", il faudra qu'on m'explique pourquoi l'étatisme franchouillard est une horreur démoniaque, sauf lorsqu'il s'agit de mettre sur pied, avec l'argent du contribuable français, le corps expéditionnaire de Rochambeau et de Grasse, envoyé aux Amériques pour pallier la déficience d'Insurgents incapables de venir à bout des Habits rouges du roi d'Angleterre.
Mais sans doute que le débile connard de Français pressuré d'impôts de cette époque aurait mieux fait d'utiliser son argent à autre chose.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble