Non content de le mettre en avant chaque fois qu’il faut parler de tout et rien pour ne rien dire de concret sur les ondes de la RSR (où il doit lui aussi avoir une chambre à demeure), voilà que le PDC vaudois, ce parti avant-gardiste et moderne, visiblement en mal de candidats, nous exhume une sainte relique de sa sacristie, relique que le peuple a déjà ejectée en son temps après la législature 1999-2003 en la renvoyant à sa retraite plutôt qu’à la politique: on veut évidemment parler de l’inévitable et électrique Jacques Neyrinck, le suisse qui n’est plus belge mais qui l’est encore tout en ne l’étant plus tout à fait selon ses propres explications fumeuses.
La sainte relique a 76 ans et ambitionne de sièger au Conseil des Etats pendant 4 années !!! ce n’est pas sérieux. D’abord le peuple a déjà jugé qu’il n’avait plus rien à faire à Berne. Ensuite, outre que les idées du PDC vaudois ne sont pas vraiment modernes, il n’est tout simplement pas justifiable, sous prétexte de sagesse, d’envoyer à Berne un homme de cet âge, qui doit régulièrement faire contrôler sa vue pour conserver son permis de conduire et qui visiblement a épuisé son capital-idées.
En plus, le PDC est le champion de la politique du slalom, du non alignement permanent, du zigzag intéressé. Et il le clame en plus, voulant un peu jouer les Bayrouistes helvétiques sans en avoir le début de la première once de talent.
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon les candidats PDC vaudois seraient nettement moins nombreux, et leur fringant et montagnard président Darbellay pourrait rester dans ses montagnes en attendant sa canonisation probable.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble