Magazine Environnement

C’est le progrès…

Par Daniel Valdenaire

Quelques fois ça déborde, alors il faut le laisser aller à dire ce que font les apprentis-sorciers en toute impunité, mieux avec l’assentiment de pratiquement tous les gouvernements ! Tous ces savants sont des gens bien gentils, propres sur eux, une gentille famille avec des gentils enfants. Et ils nous expliquent que nous n’y comprenons rien. Qu’il faut vivre avec son temps.

Mais il ne nous expliquent pas pourquoi les maladies animales continuent de plus belle, leur petit bonhomme de chemin. Aujourd’hui, c’est la langue bleue ! Hier c’était la grippe aviaire. Avant c’était la vache folle ! Pourtant les aliments pour animaux sont bourrés d’antibiotiques. Voici une petite liste de maladies : fièvre aphteuse, fièvre catarrhale ( langue bleue ), fièvre West Nile, influenza aviaire, leptospirose, peste porcine, rage, rhinotrachéite infectieuse bovine, tremblante, varron, visna-maëdi.

Il a fallu cinquante d’utilisation de pesticides pour comprendre enfin que c’était nocif pour l’homme et pour la terre. Mais c’est le fait que ce soit nocif pour l’homme qui a permis de changer les esprits. Tant que l’homme n’est pas directement concerné, rien ne se passe.

Pourquoi y a-t-il fallu des élevages intensifs, des cultures intensives ? Pour produire des éxcédents ? Le prix des matières premières est-il devenu plus bas ? La viande est-elle moins chère qu’autrefois ?

Extrait :

Quel est le résultat du travail des industries internationales agroalimentaires et pharmaceutiques (Monsanto, Novartis, Aventis…) ainsi que des laboratoires de recherche publics et privés (INRA, CNRS, CIRAD… en France) ? 

Imaginons que dame nature (fruit de quelques milliards d’années d’évolution) soit une énorme bibliothèque, contenant l’ensemble des oeuvres composées par les humains. De nouvelles oeuvres viendraient bien sûr s’ajouter, petit à petit, à cette base gigantesque. Que diriez-vous si vous trouviez un beau matin au Leclerc du coin ” la faim du tigre” de René Barjavel avec, inséré dans chaque page, des fragments empruntés à Bill Clinton. Vous penseriez que c’est du sabotage!

Et bien sachez que c’est exactement ce que les industriels sont en train de nous concocter avec le patrimoine génétique de toutes les espèces vivantes. Ils prennent l’ADN du cochon ou du RAT (l’ADN est comme un long ruban magnétique). Ils le coupent, et y introduisent un bout emprunté au chou-fleur, à la luzerne, à la sardine ou à l’homme. Les cochons et les rats ne sont plus vraiment des cochons ou des rats, mais des monstres transgéniques, des OGM. Un chat ne peut plus être appelé un chat. On vous dira que la nature s’est toujours modifiée. Oui, mais certainement pas de cette manière. Elle évolue au fil du temps. Pas en trois coups de cuillère à pot! Et si ça vous chante que la Joconde ressemble à un artichaut, alors laissez faire les bons savants salariés. Ils ont mis la citrouille à plat, mais ils promettent de la transformer en carosse. Ils ont toute notre confiance.


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