Belle ouvrage descriptif sur cette technique de gestion en valeurs mobilières : l’OPCVM, « invention la plus astucieuse et la plus favorable aux investisseurs ». L’achat de parts d’OPCVM « permet en effet de bénéficier dans un cadre réglementé de la gestion financière par un professionnel d’un portefeuille de valeurs mobilières pour le montant qu’il souhaite, même très minime, sans limitation de durée, et avec diversification ou la spécialisation souhaitée ».
Les deux auteurs ont le talent de nous présenter avec concision les objectifs d’un OPCVM, les différents acteurs nécessaires à sa création, et bien évidemment une description des aspects de son fonctionnement. On peut simplement regretter de ne pas trouver un volet perspectif, en appui des récents événements rencontrés du fait de la crise des subprimes, dès juin 2007. Le sujet était pour le moins fort délicat, puisqu’il mettrait en évidence des pratiques contestables. Nous sommes dans la technique pas dans la sociologie.
Une déclinaison de tous les types mis à disposition aux investisseurs, des fonds à vocation généraux regroupés en 13 catégories (actions, taux monnaie, diversifiés, garantis, ou à formule) aux fonds à vocation spécialisée (épargne salariale, immobilier, capital investissement, marchés à terme) pour finir par les fonds spécifiques (fonds de fonds, fonds maitres nourriciers, ..). Excellente opportunité pour refaire le point sur toutes les possibilités accessibles du fait de la mise en place en France des dispositions des directives européennes depuis 1985. Ouverture progressive aux marchés des capitaux européens (voir page 108, annexe 1, les différents textes et documents de référence).
Le lecteur trouvera une excellente présentation du fonctionnement d’un OPCVM, en partant de sa création (démarches et documents administratifs), de la gestion de son passif (collecte des ordres, tenue de compte et aspects règlement livraison), en terminant par la gestion de son actif.
Seul point ou nous restons sur notre faim, et respectons le plan de l’ouvrage, le développement concernant la vie des OPCVM lors de la crise des subprimes. Deux ou trois pages, et l’évocation pudique des OPCVM monétaires qui connurent en juin 2007 et rien sur les fonds de gestion alternative qui ont engagé une procédure de liquidation avec des pertes importantes pour les porteurs. Sans aucun doute un développement futur de leur seconde édition.
Pour le reste, nous aurions aimé recueillir des éléments sur la position concurrentielle de l’industrie de la gestion de fonds en Europe et dans le monde. Ou dans ce domaine, le groupe Natixis est reconnu pour son savoir faire et ses nombreux succès internationaux.
Allocation & Sélection
Jean Christophe COTTA.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble