Dans ce conflit, les salariés et leurs représentants syndicaux sont
exemplaires par leur modération et leur sens des responsabilités : ils ont été contraints d’augmenter leur temps de travail sans augmentation de salaires et la mise au chômage
partiel.
Le Parti socialiste dénonce fortement les logiques financières qui ont conduit à cette décision du groupe Continental, alors que le groupe annonce des résultats favorables dans la division pneumatique. Le Parti socialiste constate une fois de plus que le plan de relance du gouvernement n’est pas à la hauteur. Le gouvernement ne peut se contenter de déplorer la situation alors que son inaction et l’absence de plan de relance à destination des équipementiers en sont directement responsables.
Le Parti socialiste demande que cesse l’hypocrisie, que le plan de sauvegarde de l’automobile soit étendu aux équipementiers. Il faut que des solutions rapides soient trouvées pour le maintien du site de Clairoix.
Laurence ROSSIGNOL,
Secrétaire nationale à l’Environnement et vice-présidente de la région Picardie
Alain VIDALIES, Secrétaire national a l’Emploi et au travail
Guillaume BACHELAY, Secrétaire national à l’industrie, aux entreprises et aux NTIC
Benoît HAMON, Porte-parole
et de Gilles PARGNEAUX, tête de liste PS pour les élections européennes dans le Nord