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Sortir de la crise sans Hadopi

Publié le 12 mars 2009 par Nicolas J
Ayant eu la visite d’un blogueur zinfluent zet gauchiste, hier, j’ai pu écouter son récit d’une conférence à laquelle il a assisté avec Jacques Attali ou Mireille Mathieu, je ne sais plus. J’en tire différentes réflexions que je vais vous livrer bêtement. En fait, ce sont peut-être ses réflexions que j’ai interprétées mais on s’en fout.

Réflexion 1 : le système capitaliste que nous connaissons est en train de s’effondrer et la loi Hadopi est symptomatique et elle réintroduit, au 21ème siècle, une nouvelle barrière droite-gauche probablement à l’échelon mondial.

Elle n’est pas belle ma première réflexion ? Attendez, vous n’avez pas encore eu la seconde. Elle sera chouette aussi, mais je n’ai pas fini la première.

L’échelon mondial ? Ouaip. Alors que je disais dans un précédent billet que nous aillions, avec Hadopi, à l’envers de ce que font les autres pays, il est en fait fort probable qu’ils ont les yeux rivés sur nous pour faire les mêmes conneries chez eux. Qu’ils se débrouillent. Mon blog est strictement Français sauf quand des Guyanais squattent mon blog.

Nouvelle barrière ? Ouaip. Entre les progressistes et les conservateurs, comme toujours. Trolls ne vous trompez pas : les conservateurs, c’est la droite. Ils sont opposés aux changements. La loi Hadopi est non seulement pour bien nous surveiller qu’on ne fasse pas de connerie quand on n’est pas au bistro mais aussi un refus de l’évolution de la société, qui penchent vers le « tout gratuit » ou, au moins, vers l’accès « à la connaissance » gratuit et possible à tous. C’est le progrès. Les autres sont conservateurs : ils veulent continuer à ce que leurs copains gagnent de l’oseille en vendant des CD. Je ne parle pas des artistes mais des distributeurs et des gugusses qui mettent des galettes de plastique dans des boîtes du même métal.

Le Parti Socialiste devrait réfléchir à sa plutôt que de bâtir des listes absurdes pour les Européennes. Il y a un « tout gratuit » à imaginer. Mon zinfluent y croyait fort. Moi j’y crois à moitié. Je vois assez difficilement le patron de la Comète pratiquer le « tout gratuit » au comptoir, mais ce qu’il y a de sûr, c’est que c’est le sens de l’histoire, le capitalisme est terminé.

Amen.

Bon. Il est temps pour moi de vous livrer ma deuxième réflexion. Elle est très jolie et, en plus, je me demande si elle n’est pas contradictoire avec la première.

Réflexion 2 : il n’y a pas trente six solutions pour sortir de la crise économique. Il y en a quatre mais j’ai oublié les deux premières. La quatrième n’est pas réjouissante : c’est la guerre. Si ça doit se produire, je propose que ça se passe avec la Corée du Nord. Je me fous totalement des Coréens mais comme c’est au bout du monde, si la guerre est thermonucléaire, il y aura peut-être moins de dégâts avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre.

La troisième solution est le retour de l’inflation. Vous vous dites que c’est encore pire que la guerre. Il faut relativiser. Petit 1 : ça fait 35 ans qu’on est en crise et 20 ans qu’on nous dit qu’il faut lutter contre l’inflation au nom des sacro-saints principes économiques marqués dans les manuels étudiés à l’école par les jeunes andouilles libérales. Cette lutte contre l’inflation ne m’a pas semblé très efficace : la crise est là et s’empire d’heure en heure. Elle sent pire tellement qu’elle pue.

Petit 2 (vous noterez que ce billet est très structuré) (par contre cette partie est très compliqué, il va vous falloir réfléchir un peu) (c’est ce matin dans les transports en commun que j’ai structuré ce billet mais comme j’étais en colère, j’ai fait un billet sur les transports en commun). (transports en commun, dans les mots croisés, c’est liesse). (cette dernière remarque était pour vous signaler que mon excellent billet sur le sujet sort en kiosque demain) (et oui, demain, c’est vendredi).

Petit 2 : l’inflation ce n’est pas seulement une augmentation des prix, c’est surtout une baisse de la valeur de l’argent. A la limite, une augmentation des prix, je m’en fous si mon salaire augmente pareil.

Prenons un exemple. Si avec 100 euros, vous achetez 10 culottes en dentelles et que l’inflation, brusquement fait 10%, paf ! Vos 10 culottes en dentelles vaudront 110 euros. 11 euros la culotte. Avec vos 100 euros, vous n’achetez plus que 9 culottes en dentelles. Vos 100 euros valent donc moins de culottes en dentelles. La valeur de vos 100 euros a diminué.

Mais vous vous en foutez un peu. Par contre, le type qui a un milliard d’euros et subit 10% d’inflation, ça lui fait perdre dix millions de culottes de dentelles. Il a perdu beaucoup.

Voila. Je dirais même plus : hop ! L’inflation est une baisse de la valeur de l’argent et ça ne nuit vraiment qu’à ceux qui ont beaucoup de pognon. Ceux qui n'en ont pas, vous et moi, on s'en fout un peu, du moment que notre patron nous file assez d'oseille pour acheter des iPhone à l'occasion.

On peut donc se foutre de leur gueule et leur jeter des oranges


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