NocivitÉ des gsm et antennes ?

La Belgique est équipée de 6643 antennes GSM sur l’ensemble du territoire (99% de couverture pour le réseau GSM simple), sans compter les développements ultérieurs des réseaux d’émission, faut-il craindre une nocivité des ondes GSM et comment s’en prémunir par précaution ?

Un sujet qui revient constamment dans l’actualité, mais avec le développement des technologies de la téléphonie mobile, de la prolifération des antennes relais, des émetteurs Wi-Fi, tout ce qui touche au domaine des ondes électromagnétiques doivent faire prendre conscience des réels dangers de leurs utilisations.

Y-a-t-il des conséquences du téléphone portable sur notre santé en dépit d’études scientifiques mitigées, mais qui commencent seulement à divulguer des résultats plutôt interpellant ?

Le danger médical existe, c’est le principe de précaution, mais pas encore complètement prouvé scientifiquement car un lien possible avec des tumeurs au cerveau dues par ces ondes doit reposer sur une estimation s’étendant sur une dizaine voire une quinzaine d’années, temps nécessaire au développement d’un cancer (comparable à la cigarette ou l’amiante où aucune précaution n’a été prise).

Si le danger est mis en évidence pour les enfants, il n’y a pas de raison qu’il ne le soit pas pour tout public d’usagers.

Ce qui est sûr, c'est que ces ondes affectent gravement les rats, comme le démontre une étude menée par un chercheur de l’UCL qui vient d’être publiée et les conclusions de ses recherches sont inquiétantes (il ressort d’une expérience que le taux de mortalité des rats exposés aux ondes électromagnétiques, est deux fois plus importants que celui constaté chez les rats qui ne l'ont pas été).

Reste à vérifier l’hypothèse d’un vieillissement prématuré du système immunitaire ou du système nerveux à partir des effets d’une exposition aux ondes, à des faibles niveaux et à long terme !

Comme les consommateurs sont peu informés du rayonnement électromagnétique, un conseil à donner en attendant d’éventuelle confirmation, est certainement d’utiliser ces technologies avec le plus de modération possible, l’écarter des enfants à coup sûr et d’utiliser des appareils de mesurage portatifs que l’on trouve dans le commerce, détectant les niveaux d’émission des ondes électromagnétiques émises par chacune de nos installations.

De tels moyens devraient être couramment utilisés par les usagers  et étendus par des contrôles réguliers de nos services publics pour les antennes placées dans les villes et les campagnes.

Les consommateurs disposeraient de valeurs chiffrées et disposeraient de moyens de pression sur les opérateurs qui se gardent de publier leurs taux d’émissions.