Magazine

En Chinon Rosé je crois!!

Publié le 29 août 2007 par Misskittycuisine

Il y a quelques semaines,
Guillaume Lapaque m’a très gentiement permis de participer à l’opération “Chinon voit l’été en rosé“.
Cependant, comme je suis partie en vacances entre temps et qu’à la maison, nous n’ouvrons pas de vin que pour nous deux (surtout que je n’en bois que rarement), je n’ai pû goûter au Domaine du Clos Godeaux 2006 de Philippe Brocourt que dimanche dernier, à l’occasion d’un repas en famille organisé chez nous.

J’espère que M. Lapaque ne m’en voudra pas trop de rendre ma copie presque au dernier moment^^

000_0830


A première vue, à travers la bouteille, une robe franchement… rosée! Plus soutenue que les rosés pâles de Provence en tout cas. En manipulant la bouteille pour la ranger, la bulle descend du goulot jusqu’au socle, faisant miroiter la lumière chatoyante du soleil, pleine de promesses pour la future dégustation…

Il me prend alors des envies de douceur et de parfums de mon Sud natal; je commence à avoir ma petite idée pour marier ce Chinon rosé.


Quelques jours plus tard, les invitations sont lancées pour le dimanche 25 Août, pour fêter (un peu en retard), nos anniversaires. Nous serons une bonne tablée, bien que tous nos convives ne boivent pas forcément du vin.

Je prends le pari (qui a dit risqué?) d’élaborer un menu sans ouvrir la bouteille! Chinon rosé aura une triple, que dis-je, une quadruple alliance ce dimanche!

Photo_566_WEB

Dès l’entrée, Chinon rosé avec le duo salade d’endives (au vinaigre de miel, huile de noix, noix, emmental) et quiche lorraine épicée.

A l’ouverture de la bouteille de laquelle perlent de fraîches gouttes rosées, les nez s’enivrent d’arômes fruités et doux. La robe est toujours aussi chatoyante et attirante; les lèvres succombent, laissant ce nectar inonder nos palais assoiffés.

Première agréable surprise pour moi qui ne suis pas une grande amatrice de vins (sauf les moelleux…), je n’ai pas cette sensation “d’accroche” sur ma langue ou mon palais.

Ce rosé n’est donc pas un vin très sec, mais ce n’est pas non plus un sirop. On sent bien les arômes de la terre, preuve qu’il provient d’un grand terroir où le sol est tout aussi important que le cépage.

En arrière-bouche, des tonalités plus suaves de fruits rouges sauvages…

Bref, bien goulayant avec l’entrée; il s’accorde bien, adoucissant un peu plus l’amertume cachée de l’endive (l’assaisonnement ayant déjà bien corrigé cela; pour preuve: des non-amateurs d’endives (”j’aime pas trop, c’est amer”) ont quand même apprécié!) et réhaussant la saveur légèrement épicée de la quiche.

Vint ensuite le plat principal: des pennes aux légumes du soleil et rosbeef à la menthe (je vous avez dit que j’avais envie de parfums sudistes!!

Photo_571_WEB

Avec les pâtes à la ratatouille, un vrai potager en bouche! Et avec la viande à la chair si rosée, une explosion de saveurs!! La menthe…

Indescriptible, mais je peux vous garantir que je suis restée au rosé tout le long du repas!

J’ai même eu un peu de regret au moment du dessert (un croustillant au chocolat) où nous sommes passés au Champagne…

J’aurais volontiers accordé les arômes fruités de ce Chinon à cet entremet au chocolat amer et praliné.

Le miracle a donc eu lieu: j’ai été convertie au rosé.

Cette gamme de vins gagne à être connue… oui, je crois en Chinon Rosé!

***

Remerciements à Guillaume Lapaque et au Syndicat des Vins de Chinon (et plus particulièrement, M. Brocourt).


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Misskittycuisine 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog