Ce devait être le nouveau Bretton Woods, le G-20 qui arrive ne sera qu'une petite sauterie où Européens et Américains feront semblant, encore une fois, de ne pas voir qu'ils n'ont rien en commun, mais alors vraiment rien. Obama veut que nous ouvrions notre chéquier, l'Europe veut qu'il aligne d'abord son pays sur nos normes : autrement dit qu'il refonde totalement les Etats-Unis, en reprenant tout depuis le début. C'est bien ce que tout le monde avait compris le 4 novembre 2008 au soir, non...?
Dans la foulée le sommet de l'OTAN ne s'annonce pas mieux : Sarko le Petit revient dans une organisation qui ne sait plus quoi faire dans une guerre d'Afghanistan que tous les politiques et militaires américains disent perdus. Là encore, Obama va nous demander des troupes, et nous allons lui demander une stratégie. On risque pas de s'entendre.
Comme je m'use à l'écrire depuis American parano, Sarko l'Américain et L'imposture américaine, la crise euro-atlantique est devant nous, pas derrière.
En attendant que ça craque, restons encore une fois sur l'Amérique telle qu'on l'aime, et les rushes de Marilyn pour Somethings got to give...