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L'acte de contrition (4)

Publié le 15 mars 2009 par Hermas
« MON DIEU », « PATREM IMMENSAE MAJESTATIS » : la Sainte Eglise proclame ta gloire, Père de Majesté Infinie, chantons-nous dans le « Te Deum » Et il est indispensable de s’en souvenir, de savoir à QUI nous nous adressons, malgré l’intimité qu’Il a daigné, dans son Amour infini, établir entre Lui et nous... Le Nouveau Testament n’efface en rien l’Ancien Testament. C’est le même Dieu qui s’est manifesté pendant deux mille ans, d’Abraham à Jésus : « Qui m’ a vu a vu le Père» (Jean 14, 9b).
   Il est indispensable de reprendre quelques passages de l’Ancien testament, et de ne jamais les oublier dans nos rapports intimes avec Dieu, et à plus forte raison quand nous « jouons » à l’Enfant prodigue », quand nous osons mépriser ou ne pas suivre les conseils d’un Père Infiniment Bon, quand nous introduisons le désordre là où il a tout créé en ordre : « Et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1 pss.).

- Le songe de Jacob

   Jacob, fils d’Isaac, eut un songe, et vit une échelle plantée en terre dont le sommet atteignait le Ciel, et les Anges de Dieu qui y montaient et y descendaient. Et Yahvé se tenait devant lui (cf Genèse  28, 12). « Jacob s’éveilla de son sommeil et dit : <<En vérité, Yahvé est en ce lieu, et je ne le savais pas !>>Il eut peur et il dit : <<Que ce lieu est REDOUTABLE ! CE N’EST RIEN DE MOINS QU’UNE MAISON DE DIEU ET LA PORTE DU CIEL>> » (Genèse 28, 16-17)…
- Le buisson ardent
   Moïse, qui paissait les moutons arrive à la montagne de Dieu, l’Horeb : « Yahvé se manifesta à lui sous la forme d’une flamme de feu jaillissant du milieu d’un buisson. Moïse regarda : le buisson était embrasé, mais ne se consumait pas » (Exode, 3, 2,). Moïse s’approche alors pour mieux regarder « cet étrange spectacle » (verset 3,b), mais Dieu l’interrompt en ces termes : « N’approche pas d’ici. Ote tes sandales de tes pieds CAR LE LIEU QUE TU FOULES EST UNE TERRE SAINTE ! Moïse alors se voila la face dans la crainte que son regard ne se fixât sur  Dieu » (versets 5, 6b).

- La vision d’Isaïe dans le Temple de Jérusalem

   « Je vis le Seigneur Yahvé assis sur un trône élevé ; sa traîne remplissait le sanctuaire ; des Séraphins se tenaient au-dessus de Lui…. Et ils criaient l’un à l’autre ces paroles : <<SAINT, SAINT, SAINT est Yahvé Sabaoth. Sa gloire remplit toute la terre>> » (Isaïe 6, 1b, 2a, 3). Et Isaïe découvre alors qu’il est « un homme aux lèvres impures » (verset 5c).
   Comme nous le disons dans le « Gloria Patri » : « sicut erat in principio et nunc et semper » : Il est le même, au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles.
(à suivre)

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