La lecture d’une chronologie consacrée à l’indie pop dans le dernier numéro de Technikart a suscité un réflexe aussi vieux que le dernier CD de My Bloody Valentine (1991 quand même) : mouais, et pourquoi pas le retour des néo-romantiques tant qu’on y est ! Car s’il est bien un “sous-genre” musical qui semblait avoir implosé avec l’avènement de l’électro au milieu des 90’s, puis avoir été enterré par le retour du rock, c’était bien celui-là… La faute à des disques trop ancrées dans une époque, usés par des générations X & Y larguées face à la crise et au goût indécent de ses représentants pour les tourments sentimentaux.
Pourtant à la fin de la frise, un groupe nommé The Pains Of Being Pure At Heart composé de quatre new-yorkais cotoyait quelques héros restés sur le trottoir d’en face du Panthéon pop : Young Marble Giants, The Pastels ou encore Felt. Avec un nom incarnant avec une telle incandescence le concept d’indie pop, il fallait à tout prix jeter une oreille, fût-elle inhibée, sur le premier album éponyme de TPOBPAH. Un disque finalement lumineux, du haut de ses 10 chansons alternant entre pop ligne claire et guitares noyées dans la réverb. Un mélange à la recette éculée de prime abord, mais dont la perfection confine ici au génie justement. TPOBPAH aura-t-il le même detin que la plupart de ses défunts prédécesseurs ? I hope not…
NB : RDV à Paris au Batofar le 26 mai. J’y serai pour voir à quoi ressemble un fan d’indie pop en 2009… et voici un extrait histoire de vous motiver.
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The Pains Of Being Pure At Heart - Young Adult Friction (mp3)
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