Magazine

La nuit de dingo…

Publié le 17 mars 2009 par Maroual

sajou2

… que je me suis tapée hier! Alors non, rien à voir avec champagne, paillettes, stars à gogo et barre à strip, c’est bien moins funky que ça…
Dans la soirée de dimanche à lundi, je peaufine ma déco de chambre parce que j’ai enfin le courage de m’y mettre. Perchée sur mon escabeau, Sajou s’amuse comme tout chachat à me grimper dans les jambes (non non, point de fracture que je vous cause là). Au bout de quelques tentatives il se prend une volée et finit en dehors de la chambre… Quelle idée judicieuse j’ai eu là! Comme je ne le vois pas revenir au bout d’un moment et que ça ne ressemble pas au tenace qu’il est, je commence à l’appeler dans tout l’appartement. Il ne répond pas… Je met le salon en vrac, je réveille mes deux colocs pour savoir s’il a trouvé refuge dans leurs lits, jusqu’au moment où je rentre dans la chambre de mon quatrième coloc absent et où je me rends compte que la fenêtre est entrouverte et que la grosse bougie qui était à côté se retrouve le nez dans le parquet (non ce n’est pas un incendie meurtrier non plus). Le chat est passé par la fenêtre y a pas de doute. J’habite au deuxième étage donc je dévale les escaliers 4 à 4 suivi de mon coloc rentré au même moment et de Mocieu Chiwi. J’ai qu’une hantise à ce moment là, le retrouver éclaté sur le béton, parce que mine de rien y a quand même 6m50 voire 7m entre nous et le sol. Rien, niet, nada… S’en suit alors une chasse au chat pendant 4 bonnes heures, dans le froid, sans lampe torche, avec pour seul appât une boîte de croquettes vide remplie de cailloux.
J’ameute tout le quartier avec mes miaulements de maman matou en détresse. C’est fini, on ne le retrouvera plus. Je me trâle donc sur le trottoir, je suis piteuse parce que c’est peut-être concon mais mon chat j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux hein, c’est mon tout petit, la chair de ma chair, mon sang. Je suis donc ruinée dans le caniveau jusqu’à ce que mes deux teupos me récupèrent en loque et me remontent dans ma chambrée. Il est 4h du mat’, mes acolytes se couchent et moi je m’affère à faire des petites affichettes à coller partout dans l’immeuble. 4h30, je colle tout le bazar et je regagne enfin mon lit sans oublier de refaire le tour du pâté de maison avant. Je ne trouve le sommeil que dix petites minutes. A 5h30, je décide de redescendre dans le jardin parce que je tourne dans tous les sens là-haut. Me vlà repartie avec ma boîte de croquettes, je l’agite comme un maracasse en l’appelant par tous les petits surnoms crétins dont il est affublé et qu’il me coûte de dire tout haut, à découvert. J’attends… 30 minutes… et d’un coup en passant près d’une haie un miaulement. Je me fige! Rebelote et là ma petite boule de poil sort de nulle part… Nom d’un chien, je manque de défaillir. Il rapplique dardar, finalement rassuré plus que moi. On remonte, il a l’air indemne. Il a bizarrement chaud pour un chat resté dehors toute la nuit. Au jour cet après-midi j’ai découvert sa planque, il s’était glissé dans la cave par un vasistas ouvert.
Maintenant, ça peut aller… Il dort depuis son retour et à l’air de souffrir un peu des pattes arrières (impossible pour lui de sauter sur quelques choses à 70cm du sol). Quand j’appuie dessus ou vérifie les articulations il ne réagit pas violemment alors j’espère que ce n’est seulement qu’un petit bleu où un mal superficiel. Ce qui me rassure c’est qu’il reste réactif, quand il entend son nom ou son jouet il réagit même s’il s’en désintéresse rapidement. Il mange bien, va à sa litière convenablement même si ses urines sentent plus fort qu’habituellement. Bref, la maman poule s’en fait encore hein, donc avant de claquer tout mon blé pour des inquiétudes peut-être infondées, si y a un(e) véto dans la place, je suis preneuse!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maroual 23 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte