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L'acte de contrition (6)

Publié le 17 mars 2009 par Hermas
DIEU DONNE SES COMMANDEMENTS – Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu donne au peuple d’Israël ses commandements, sur le Mont Sinaï, dans sa marche vers la Terre Promise. La parole « commandements » répugne à la mentalité moderne qui y voit des entraves à sa liberté de choisir ce qui est bien et mal : est bien ce qui me plaît, est mal ce qui ne me plaît pas…. Le vieux péché d’Adam et Eve…, tellement d’actualité…
   Comment Dieu, tout Amour pourrait-il ne pas vouloir le bien de ses enfants ? Comment pourrait-il être « jaloux » de leur bonheur ? Ne pas accepter et observer les commandements, c’est refuser que Dieu soit Amour, c’est refuser son Amour prévenant. Les commandements sont donnés pour éviter à l’homme de faire l’expérience de l’Enfant Prodigue, de la Brebis Perdue… C’est prendre conscience que, plongé dans le péché, le désordre, l’homme marche dans les ténèbres, à l’ombre de la mort. Les Commandements sont cette lumière annoncée par le Prophète Isaïe, cité par saint Mathieu : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceux qui habitaient les obscurs parages de la mort, une lumière s’est levée » (Mathieu 4, 16 : cf Isaïe 9, 1).
   Le Seigneur Jésus n’a rien retiré aux Commandements donnés à Moïse : « N’allez pas croire que je suis venu pour abolir la Loi ou les Prophètes, mais pour accomplir … » (Mathieu 5, 17) et met en garde ceux qui se permettraient d’y enlever quelque chose. Car le respect des commandements, est le signe de l’Amour reconnaissant envers Dieu qui nous guide vers les verts pâturages. Et Jésus précise même que l’observance stricte de ces Commandements de Dieu, sont la mesure de l’amour que nous avons pour Lui : « Si vous m’aimez vous garderez mes commandements » (Jean 14, 15)
   Il est indispensable de retrouver en cette époque de confusion, le sens des Commandements de Dieu, et de les mettre en pratique, avec amour et reconnaissance envers Dieu qui s’est fait notre Pasteur, le Bon Pasteur.
   Dans ma jeunesse, les Dix Commandements (et les Commandements de l’Eglise) se présentaient sous une forme poétique, avec une sorte de « chant » que nous récitions tous ensemble pour les apprendre par cœur. Les voici sous cette forme qu’il est bon de maintenrir et de conserver ainsi !
Un seul Dieu tu adoreras
Et aimeras parfaitement
Dieu en vain tu ne jureras
Ni autre chose pareillement
Les dimanches tu garderas
En servant Dieu dévotement
Tes père et mère honoreras
Afin de vivre longuement
Homicide point ne seras
De fait, ni volontairement
Luxurieux point ne seras
De corps ni de consentement
Le bien d’autrui tu ne prendras
Ni retiendras à ton escient
Faux témpoignage ne diras
Ni mentiras aucunement
L’œuvre de chair ne désirereras
Qu’en mariage seulement
Biens d’autrui ne convoiteras
Pour les avoir injutement
   Les commandements de l’Eglise étaient alors les suivants (quelques petites modifications ont été apportées, cf. Catéchisme de l'Eglise catholique : nn. 2041-2043) :
Les fêtes tu sanctifieras
Qui te sont de commandement
Les dimanches la Messe ouïras
Et les fêtes pareillement
Tous tes péchés confesseras
A tout le moins une fois l’an
Ton Créateur tu recevras
Au moins à Pâques humbelement
Qautre-Temps, Vigiles jeûneras
Et le Carême entièrement
Vendredi chair ne mangeras
Ni jours défendus mêmement.

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