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C'est mardi, un peu de poésie?

Publié le 17 mars 2009 par Veroniquer

Whitman De la poésie sur un blog emploi?! Pourquoi pas. Souvenez-vous, je suis une littéraire... qui s'intéresse aux sciences, à la technologie aussi et...au Web.

Cela faisait un moment que je pensais à un poème de Walt Whitman (1819-1892) en y associant...le Web.

Hier soir, j'ai croisé une citation de lui sur Twitter (comme quoi...). Whitman était un poète novateur, autodidacte, ayant pratiqué plusieurs métiers (dont celui de journaliste), célébrant toutes les formes de création, voyageant, découvrant « Naviguant vers tous les ports pour le trafic et l’aventure. / Me précipitant avec la foule moderne, aussi ardent et versatile que quiconque. », défendant la démocratie, et, toujours en mouvement.

Feuilles d'herbes, le recueil auquel je pense, le plus célèbre aussi, fut publié par lui pour la première parution (à compte d'auteur donc) et il continua à le travailler toute sa vie.

Je pense que si Whitman avait vécu aujourd'hui, il aurait été un parfait chantre du Web.

Mes attaches et mon lest m’abandonnent … /Je borde des sierras, mes paumes couvrent des continents /Je chemine avec ma vision.

Je vous livre ci-dessous le poème - en anglais - auquel je pense (remplacer States par Web (!), pardon Mr Whitman, je ne pense pas au "rêve américain"). J'ai souligné en gras quelques passages. Voilà, un peu d'enthousiasme en ces temps de noirceur grisaille!

Désolée pour les francophones,j'espère que vous comprendrez un peu quand même. Je n'ai pas la (bonne) traduction française et je ne la trouve pas en ligne justement (peut-être quelqu'un l'aura-t-il?). J'ai appris ce poème par cœur (il y a longtemps!) et Leaves of Grass est un de mes livres de chevet.

Leaves of Grass/Feuilles d'herbes- 1900 / 236. On Journeys Through The States.

"ON journeys through the States we start, (Ay, through the world—urged by these songs, Sailing henceforth to every land—to every sea;)

We, willing learners of all, teachers of all, and lovers of all.

We have watch’d the seasons dispensing themselves, and passing on,

We have said, Why should not a man or woman do as much as the seasons, and effuse as much?

We dwell a while in every city and town;

We pass through Kanada, the north-east, the vast valley of the Mississippi, and the Southern States;

We confer on equal terms with each of The States,

We make trial of ourselves, and invite men and women to hear;

We say to ourselves, Remember, fear not, be candid, promulge the body and the Soul;

Dwell a while and pass on—Be copious, temperate, chaste, magnetic,

And what you effuse may then return as the seasons return,

And may be just as much as the seasons."

EDIT: pour les points sur les i; ce poème est pour moi comme une vision du Web tel que le découvre et que je l'apprécie!

Source Bartleby.com


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