Natixis s’arrache les cheveux. Merci Pérol âne… !

Le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur Natixis annonce Le Monde. Selon des sources judiciaires, une plainte pour informations trompeuses, présentation de comptes inexacts et distribution de dividendes fictifs… a été déposée par 90 petits actionnaires qui s’éstiment lésés par les conditions d’entrée en bourse de la banque fin 2006.

Or, au pilotage de l’entrée en bourse de la filiale des caisses d’épargne et des banques populaire, on trouve le désormais très célèbre François Pérol, qui se serait donc distingué, non seulement par son habilité à se soustraire aux décisions des commissions de déontologie, mais également par la dégringolade fabuleuse de l’action Natixis.

Jugeons plutôt. Introduite à 19,6 € par action, celle ci ne vaut plus désormais que… 1,23 € !

Aujourd’hui, les petits actionnaires grondent : “Enormément de particuliers nous ont appelés parce qu’ils avaient été sollicités de manière extrêmement pressante par leurs conseillers financiers aux guichets des Caisses d’épargne et des Banques populaires. On demande au juge d’instruction de faire la lumière sur tout cela, de nous expliquer en détail comment on a pu induire en erreur des millions de gens pour finalement leur faire perdre leur épargne“.

S’ils sont nombreux a avoir perdu leurs économies, certains s’en sont bien tirés, notamment un certain… François Pérol qui, selon les informations recueillies par le site internet Mediapart (dirigé par Edwy Plenel, ancien rédacteur en chef du Monde), aurait touché entre 1,5 et 2 millions d’émoluments pour ces conseils prodigués auprès des Banques populaires et Caisses d’épargne au moment de la création de Natixis.

Le prix de la compétence semble t il, qui permettrait aujourd’hui à Pérol si il le souhaitait de racheter aux petits actionnaires pour plus d’un millions d’actions de  Natixis…