Bonbons séxués…

Cauchemar des diététiciens, récompense d’un acte accompli avec bravoure et honneur pour le gamin qui range sa chambre sans broncher ou nous fait le plaisir de la boucler pour une journée…Le bonbon dont on pensait la consommation asexuée depuis un certain temps, car elle le fût naguère en témoigne la définition de Pierre Larousse pour illustrer le sens pluriel du mot : “Les femmes et les enfants aiment beaucoup les douceurs”, perd sa neutralité dans certains cas.

En effet , repensez à certaines de ces gourmandises gélatinisées, bourrées de colorants , remémorez vous la forme de quelques unes d’entre elles…Vous voyez ou je veux en venir ? Oui, j’accuse les bonbons et leurs fabricants ni plus ni moins de pervertir l’enfant dès son plus jeune âge en lui proposant une consommation pour le moins suspicieuse et non moins suggestive à base de sucions initiatiques post-pornographiques. Dès son plus jeune âge l’enfant se retrouve devant le choix en apparence anodin mais pourtant profondément cornélien, mettant en jeux son avenir nuptial, que celui du choix de bonbecs’.

Car pensez vous, qu’un accro précoce de la sucette flûte fera le poids fasse à un dévoreur de bonbons coquilles une fois alité avec madame, à moins qu’il ne se retrouve au pieds d’un ex-mangeur de rouleau de réglisse menaçant, le visage tout de cuir vêtu ? Et que dire de la gobeuse de Pez, sinon qu’elle sera vous mettre à l’aise…

Je finirai donc en m’adressant à toi le mioche qui te gave de confiseries à morphologies variées sans plus de sagacité qu’un gnou se noyant dans le Mara tanzanien en période de migration, prend garde et réfléchi à deux fois avant de t’enfiler ta dose d’Haribot.

Jacky.