Jusqu’où irons-nous avec Twitter? Lorsque je me penche de plus près sur cet outil que j’utilise au quotidien, j’ai le sentiment qu’il deviendra très vite une espèce d’appli couteau suisse que le grand public bientôt laissera son côté “initié et geek” tomber en désuètude. Lorsque ta grand-mère sera sur Twitter, on en aura la preuve véritable.
Un peu comme le téléphone portable (l’iPhone?) au fil du temps. A partir d’un usage défini à l’origine - téléphoner avec un mobile (maintenant on demande si ça fait 3G et la télé avant de savoir si on peut émettre des appels) / micro-bloguer avec Twitter (j’achère du pain , il ya 23 minutes, je fais caca, depuis moins d’une minute etc.) - on dérive vers des utilisations beaucoup plus poussées tel que : s’informer comme si le fil Twitter était un flux de news en continu (l’exemple parfait des attentats de Bombay), faire circuler de la monnaie virtuelle que certains auront baptisé Twollars (voir une vidéo explicative ici), suivre une final de Rolland-Garros en direct d’un TGV à défaut d’avoir un écran à porter de main, s’échanger des liens et des bons plans, même donner une interview (McCain l’a fait hier avec un journaliste d’ABC) ou écrire un bouquin. Préparez-vous, car la tendance du Twiller émerge et sera peut-être le truc hype de cette année (Pour en savoir plus sur le Twiller, lire cet article explicatif). Je ne sais pas si c’est vraiment mon kiffe de lire un livre au compte goutte, à l’exception d’haïkus ou je ne sais pas… de poèmes minimalistes.
J’utilise principalement Twitter pour m’informer, filer des liens). On vit à une époque où l’on a besoin de relais humain, d’un lien social, même s’il n’est matérialisé que par 140 caractères sur une appli à la con qui en aura engrené plus d’un. J’avais lu un article intéressant l’autre jour, mais que je ne retrouve plus sur la place du “je” dans tout ce système. Comme sur le blog, plus qu’un relais d’info, on est là pour crier que l’on existe, pour reluire son égo et la suite on la connait. Si à 25 ans t’as pas plus de 1000 followers, tu as raté ta vie. Aheum.