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Il règne une atmosphère vibrionnante aujourd'hui, à Tours. C'est à la fois léger, avec ce soleil quasi estival (on irait bien à la guinguette si elle était ouverte !), et lourd, avec tous ces policiers égaillés dans la ville, à l'affût des rassemblements. Mon trajet des Halles à Mirabeau a été semé d'embûches et les étudiants m'ont l'air bien remontés. Grève de demain oblige, j'ai reporté ma virée parisienne à la semaine prochaine. Pas envie de me lyophiliser sur un quai depuis que j'ai été bloquée dans un TGV ! Et puis par ce beau temps, je suis mieux dans le Val de Loire, où les jardins reverdissent. Le domaine de la Chatonnière, que j'aime particulièrement, a rouvert à Azay-le-Rideau et nous offre un douzième espace végétal, le Jardin de la danse. Pour ceux qui ne seraient pas du coin, il reste quelques jours pour profiter de l'opération Plus de Touraine (hébergements à 50 % jusqu'au 6 avril). Et pour les Parisiens qui voudraient goûter à un nectar angevin sans franchir le périph, le cabernet d'Anjou se croquera dans le Marais le 20 mars prochain, à 19 heures, dans 20 établissements partenaires. Quatre artistes vous proposeront cinq oeuvres comestibles en accord avec ce doux rosé. Des oeuvres qui se mangent ! Un concept qui aurait plus à Andy Warhol, qui plantera bientôt ses toiles au Grand Palais (ses portraits en particulier). Ça et l'expo Tati (''Jacques Tati, Deux temps trois mouvements'', à la Cinémathèque française, à partir du 8 avril), vive le mois d'avril à Paris !