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Pape, préservatif, opium, et moi et moi et moi…

Publié le 18 mars 2009 par Christophe Michau

Une fois n’est pas coutume, un peu de société sur mon blog (c’est chez moi après tout ;-)). Vous avez tous pu voir l’exceptionnel pape Benoît XVI, qui devient décidément chaque jour un peu meilleur, nous (ré)expliquer (et oui, Jean Paul II était sur la même ligne, ne l’oublions pas !) que le remède contre le SIDA en Afrique restait l’abstinence, et surtout pas la démocratisation de l’usage du préservatif (pour ceux qui veulent tenter de comprendre pourquoi - si jamais c’est possible - un petit tour sur WikiPedia) accusé au contraire d’aggraver les choses.

Alors, comme dirait ce bon vieux Karl, la religion est sans doute l’opium du peuple, mais on avait peut être un peu oublié que l’opium pouvait être littéralement dangereux pour la santé… Merci de nous le rappeler M.Ratzinger…

Vidéo de l’intervention de Benoit XVI

Et allez, pour le plaisir et histoire de montrer qu’il n’y a pas que le Pape qui est dans ce trip légèrement malsain, une intervention ce matin à la radio de notre ministre Christine Boutin qui essaie maladroitement de défendre les propos de ce dernier… No comment…

Intervention de Christine Boutin sur RTL

Source : LePost


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LES COMMENTAIRES (4)

Par Kevin
posté le 06 avril à 23:02
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Si on connait qu'on porte une maladie lethale qui se transmettre par la sexe, qu;est-ce qu'on doit faire? Prendre une risque avec un preservatif? Pourquoi? Votre gratification est plus importante que la vie de votre voisine?

Par LATEX URBI ET ORBI
posté le 25 mars à 07:28
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http://img.over-blog.com/300x588/2/72/47/67//pape-mail.jpg

Par miniritou
posté le 19 mars à 18:22
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Il vaut mieux avoir tout le discours :

Le pape Benoît XVI a demandé les soins gratuits pour les malades du sida dès son arrivée à l'aéroport de Yaoundé au Cameroun, mardi après midi. Un appel qui a reçu très peu d'écho. Il appelle les Africains à la responsabilité dans la lutte contre le sida. Les médias ont passé sous silence ce passage de sa conférence de presse dans l'avion de Rome à Yaoundé.

Mais ce que la presse a retenu, ce sont des propos prêtés au pape. Nous publions ci-dessous le texte intégral de la déclaration.

Le pape fait également allusion à l'engagement de l'Eglise auprès des malades : quelque 25 % des structures qui les accueillent sont catholiques. Il cite l'engagement de la communauté de Sant'Egidio - une allusion au projet « DREAM », sigle anglais pour « « Amélioration des ressources en médicaments pour lutter contre le Sida et la malnutrition » par exemple au Malawi - et des religieux de Saint-Camille de Lellis, ou des religieuses (les Missionnaires de la Charité par exemple).

Voici la question du journaliste et la réponse de Benoît XVI, dans son contexte.

Question - Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent l'Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du sida. La position de l'Eglise catholique sur la façon de lutter contre celui-ci est souvent considérée comme n'étant pas réaliste et efficace. Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?

Benoît XVI - Je dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est précisément l'Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes réalités. Je pense à la Communauté de Sant'Egidio qui accomplit tant, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, aux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont à la disposition des malades... Je dirais qu'on ne peut pas surmonter ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n'y met pas l'âme, si on n'aide pas les Africains, on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d'augmenter le problème. La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l'un avec l'autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent. Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l'homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la juste réponse, et c'est ce que fait l'Eglise, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font.

Par reno
posté le 19 mars à 16:55
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à verser au dossier :

Le souffle divin a repris du poil de la bête et le Vatican sa hargne conquérante. On pensait l’Église assagie ? On croyait que la modernisation des oripeaux du dogme catholique allait fondre la foi dans le désenchantement sécularisé ? On imaginait la doctrine ouverte à tous les vents de la modernité ? Que Nenni, Hosanna pour Benoît ! Le Pape est en Afrique et il part en croisade contre les fornicateurs hérétiques et les mécréants de la braguette, à l’assaut du continent noir pour rétablir les éternelles valeurs qui fondent la civilisation chrétienne. Le sexe, c’est entre un homme et une femme, sous l’égide du divin sacrement du mariage et uniquement pour la procréation. Et dans ce cadre, pas d’intestin de mouton ni de caoutchouc diabolique. Sida ou pas, le Christ est passé par là, ce n’est pas pour que nous nous comportions comme de vulgaires Marie-Madeleine des évangiles apocryphes !

lire la suite : http://oppressoir.net/GEOPOLITIQUE-DU-CAOUTCHOUC.html

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