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C'est un beau roman, c'est une belle histoire...

Publié le 19 mars 2009 par Christinacarrucci

Ne vous méprenez pas, il ne s'agit en aucun cas d'un billet de groupie consacré à cette magnifique chanson de Michel Fugain que j'ai du reste une fois interprétée en état d'ébriété avancée dans un bar karaoké !
Non, il sera juste question d'évoquer furtivement ce roman qui reste tapi en moi. Tant pis pour mon égo et tant mieux pour mes futurs lecteurs, si tant est qu'il y en ait un jour. C'est que la gestation d'un tel projet ne me semble pas répondre à une méthodologie imparable. Non. Loin de là. Tout dépend en fait du niveau d'exigence que l'on s'est assigné. C'est un choix éminemment personnel.
J'ai choisi de positionner le curseur assez haut par rapport à mon niveau d'écriture actuel. Je ne suis donc pas prête à me lancer éperdument dans une écriture qui serait forcément décevante et frustrante. Je prends donc mes lacunes en patience et essaye de les combler par la lecture et l'écriture "privée" de petites histoires en guise d'entraînement.
Je ne suis pour autant nullement inhibée. Je crois sincèrement qu'il n'y a pas de secret pour écrire un beau et bon roman. L'écrivain Somerset Maugham (coucou Souchon !) a écrit ceci : "Il y a trois règles à respecter pour écrire un roman. Malheureusement, personne ne les connaît." J'aurais plutôt mis "heureusement".
J'ai le sentiment qu'un grand roman est la rencontre entre une histoire et un style. Si l'un des deux ingrédients est d'une qualité quelconque, l'autre aura beau être exceptionnel, l'ensemble sera décevant. Je suis également convaincue qu'il existe une grande richesse de styles. A l'auteur d'oser s'aventurer sur un chemin personnel, quitte à devoir débroussailler et suer sang et eau dans une quête mystérieuse mais ô combien structurante.
Alors oui, j'y crois. Mais je suis lucide, précisément parce que je suis ambitieuse pour cet enfant que je porte en moi. L'histoire existe dans ses grandes lignes mais elle a encore besoin de se préciser et d'évoluer dans mon subconscient. Je laisse maturer. Je laisse mariner.
Il me faut travailler la technique et opérer des choix de style. Cette phase est, pour moi, la plus difficile et la plus ingrate. Mais elle est incontournable.
Le temps reste, avec la passion, mon meilleur allié.
Je vous l'ai dit : "C'est un beau roman, c'est une belle histoire..."

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