JO, LGV, Foot : Nice a-t-elle le mauvais œil ?

Spirale de la défaite, perdant-perdant, échecs à répétition… employez l’expression que vous voudrez, le constat s’impose : Nice n’a pas la gagne. L’organisation des JO d’hiver en 2018 n’est pas la seule à nous passer sous le nez. Depuis la rentrée nous collectionnons les médailles en chocolat.

Nice capitale européenne de la culture en 2013 ? Dossier balayé par Marseille qui remporte le gros lot en septembre dernier. Pas grave, nous serons candidats aux JO de 2018 annoncera le député-maire Christian Estrosi. Mouais.

Fin 2008 approche, la LGV refait parler d’elle. De réunions reportées en désaccords politiques, la ligne à grande vitesse jusqu’à Nice avance au rythme d’un TER en grève. Mais nos élus y croient dur comme fer. Le tracé est choisi, martèlent-ils, tout est réglé. Jusqu’à la décision de Jean-Louis Borloo du 11 février. Le choix du tracé est alors reporté au 30 juin. Nos élus cachent leur gueule de bois. C’est reporté, mais au moins ça se fera. Mouais.

En tout cas, inutile de se presser pour les JO de 2018. Jusqu’aux Jeux d’été de 2020, nous avons tout le temps d’inaugurer la LGV… Oui parce que Christian Estrosi n’abandonne jamais. A peine défait, le maire se lance dans la course aux Jeux d’été. Volontarisme politique, quand tu nous tiens.

Comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que Moby Lines s’en mêle. La compagnie italienne annonce en novembre qu’elle proposera un Nice Bastia dès le 1er avril. Gros poisson ou effet de la crise, finalement l’arrivée du nouvel armateur est retardée… à des jours meilleurs. Mouais.

C’est bon pour Miss France, ouf !

Pour finir d’assommer notre très chère cinquième ville de France, nos footballeurs niçois s’y mettent aussi le 4 février. Battus aux penaltys par Vannes en demi-finale de la coupe de la Ligue. Adieu finale au stade de France. Adieu foule en liesse dans les rues niçoises. Retour au championnat, plus morose que jamais. Ca ira mieux avec le grand stade, vous savez, en 2013.

Allez stop ! Arrêtons de parler sans cesse des trains qui arrivent en retard, quelle mauvaise habitude. D’autant qu’un papier anxiogène en temps de crise, c’est quand même assez mal vu. Alors oui, sachez le, Nice n’a pas tout perdu. Nous accueillerons en décembre prochain l’indéboulonnable Geneviève de Fontenay. Miss France 2010 sera élue à Nice ! Ca au moins, c’est une certitude. Et puis, c’est vrai quoi, sur la Côte d’Azur, voir des naïades déambulées en bikini, nous n’avons vraiment pas l’habitude… Mouais.