Read me, I’m famous

Ce week-end c’était le Salon du Livre.

Ah là là, qu’est ce qu’on a rigolé en voyant Paul-Loup Sulitzer bide à l’air débordant par dessus le pantalon! J’ai bien une photo les collègues, mais c’est que j’ai pas le câble pour la transférer.

Nous ferons donc appel à votre capacité de composition mentale. Ah c’est sûr, c’est pas la méthode du Docteur Kawashima, mais vous voulez vraiment vous payer la tronche figée dans le béton armé de Nicole Kidman?

Un peu de jugeote, quand même…

Alors, entrer par la porte VIP avec un badge de chez Gallimard, c’est plutôt cool (ah bah on s’excuse hein, j’ai zéro invitations pour les ventes-presse moi, mais j’ai mes entrées chez Gallimard. Choisis ton camp, camarade) mais ça n’empêche que t’es condamné, comme le commun des mortel, à faire de la brasse coulée dans le tsunami de chalands qui s’abat sur la porte de Versailles pendant une semaine.

Et, la vérité, t’as massivement envie de tuer ton prochain, à chaque fois que t’en croise un (surtout si c’est un enfant. Sérieusement parents, quel besoin d’emmener vos lardons? La télé, c’est pour les chiens?)

Y’avait Jean d’Ormesson en conférence, y’avait l’équipe de Plus belle la Vie (???), y’avait Ségolène Royal, c’était très people en fait; qui a dit qu’on venait là pour acheter de la culture? C’te blague, on y vient pour prendre des photos qu’on envoie à tous ses amis et ça nous tient 8 jours autour de la machine à café au boulot, ces conneries.

Je ne vous parlerai pas de la montagne de livres que j’ai achetée (que des abécédaires, j’ai jamais été scolarisée. Je sniffais de la colle dans les favelas de Sao Paulo), parce que la seule info à retenir, c’est une BD. Oui oui, vous ne rêvez pas, la Marquise encense une BD. Je fais un surdosage de Nicopatch, c’est pour ça.

Ca s’appelle “Le Cousin Hugues“, c’est sooo British qu’on a l’impression de passer une soirée chez Stéphane Bern. Fou-fou!