Certains se posent la question de la possibilité d’un boycott de la grande distribution. La question n’est pas réellement celle du boycott ou non de la grande distribution, mais celle de l’influence de notre comportement de consommateur sur les questions sociétale, sociale, environnementale, et ce que cela peut entraîner comme changement dans les pratiques des entreprises et des pouvoirs publics.
C’est l’essentiel des préoccupations d’Action Consommation résumées dans notre slogan : agir par la consommation et agir pour consommer autrement.
Ce texte extrait de notre charte détaille notre démarche :





Nous nous engageons ŕ :








Nous avons mis en ligne en juin 2004 un article ŕ propos du boycott dans lequel nous affirmons préférer promouvoir :



Comme vous pouvez le voir le point de départ n’est pas de boycotter la grande distribution, mais de chercher des alternatives permettant de se passer de la grande distribution ; et cela, pas pour une période déterminée, mais pour changer de maničre définitive notre comportement et ainsi favoriser un retour ŕ une économie de proximité assurant une juste rémunération de tous les acteurs des filičres, de la production ŕ la distribution, dans le respect des conditions sociales et de l’environnement.
Un autre aspect de cette question est celui du juste prix. La course aux « prix bas » a des conséquences désastreuses sur la qualité des produits, l’environnement et les conditions de travail. La véritable question est celle d’une juste rémunération de tous les acteurs. Lire, par exemple, nos articles :


C’est aussi l’approche du 2čme Printemps pour une économie équitable auquel Action Consommation participe. Il va se dérouler du 21 mars au 21 juin et prend en compte tous les aspects des circuits de production/distribution : qualité sanitaire et environnementale, juste rémunération de tous les acteurs du producteur ŕ la caissičre du magasin, respect de la souveraineté alimentaire.
Et celle des Festisolies qui se sont déroulées du 13 septembre au 19 octobre dans six villes d’Île-de-France.
En résumé, nous devons ętre des citoyens avant d’ętre des consommateurs.
Maurice Frankel