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Fiche métier : STYLISTE

Publié le 19 mars 2009 par Claire Romanet

Définition
Métier emblématique du secteur de la mode, le styliste est un créateur de mode et d’accessoires. Il invente et conçoit les différents modèles d’une collection de prêt-à-porter (modèles en série, où l’appellation commune est plutôt styliste industriel) ou de haute-couture (pièces uniques où le styliste devient un « créateur »). Souvent, il est spécialisé en mode homme, femme, enfant, sport, maille, chaussures, lingerie...
Missions
Avant tout créateur, le styliste est à l’origine des collections de mode qu’il travaille toujours 1 ou 2 ans à l’avance. Il dessine vêtements et accessoires dont il imagine les formes, les lignes, les couleurs, les matières... il peut mettre en oeuvre jusqu’à plusieurs centaines de modèles par an.
Sa première mission consiste à anticiper les tendances en fonction des mouvements et des phénomènes de société, des événements culturels… Ainsi, il n’est pas rare que les stylistes se regroupent en comités de coordination afin d’échanger sur ces tendances et de bénéficier de moyens techniques telles des banques de données (photos, tissuthèques, filmothèques...) Il travaille aussi (et surtout) en tenant compte de l’image de la marque et de l’entreprise qu’il représente ainsi que des contraintes techniques et de production.
Lors de la préparation d’une nouvelle collection (2 à 10 par an selon la marque, la cible, le marché…), le styliste imagine et dessine différents croquis et prévoit les coloris, les impressions, les tissus ainsi que les différentes techniques de réalisation. De plus en plus souvent il travaille avec la CAO (conception assistée par ordinateur) ce qui nécessite donc une parfaite maîtrise de l’outil informatique. Puis, il fait parvenir ces informations au modéliste, pour la réalisation des prototypes. Il suit et contrôle tout le processus de fabrication et peut ainsi évaluer le prix de revient prévisionnel du produit. Le styliste doit travailler de plus en plus vite, en effet, dans certains secteurs, on ne compte que 5 à 8 jours entre le croquis et la diffusion des modèles en magasins.
Bien que solitaire dans son travail de création pur, il collabore cependant étroitement avec les équipes de coloristes, designer textile, informaticiens, petites mains de la couture, experts du marketing... D’ailleurs, il est souvent à la fois styliste et modéliste.
Contrairement aux idées reçues, il ne passe réellement qu’un quart de son temps (voire moins) à « créer ». Il intervient surtout sur tous les aspects techniques, marketing et commerciaux liés à la création et au développement de ses produits.
Enfin, devant l’ouverture des marchés et les déplacements sur les salons professionnels à travers le monde, la pratique d’1 ou 2 langues étrangères (dont l’anglais) est aujourd’hui un vrai plus.
Qualités
Créativité mais aussi sens de la technique.
Intuition, sens de l’observation, curiosité.
Réalisme. Force de caractère.
Résistance physique et nerveuse.
Type d’employeur et environnement de travail
Le styliste peut exercer en tant que salarié au sein d’une entreprise, d’une maison de couture ou d’un bureau de style. Il peut également exercer en indépendant (freelance) ou gérer sa propre entreprise, sa mission peut alors s’arrêter à la création de tendances sans prendre en comptes les aspects de production (s’il arrive toutefois à se distinguer parmi les 7000 stylistes en France).
Dans l’industrie, il pourra évoluer sur des fonctions de Directeur de création.
A noter que l’on trouve les stylistes en centrales d’achat ou dans les grands magasins qui développent aujourd’hui leurs propres marques de prêt-à-porter.
Les plus talentueux pourront créer leur propre maison.
Contraintes
La mode est un univers extrêmement concurrentiel qui fait rêver bon nombre de personnes (jeunes filles surtout). Il faut donc savoir faire preuve de beaucoup de motivation et d’abnégation pour s’y faire une place.
Savoir dessiner, être passionné de mode et avoir des idées ne suffit pas. Beaucoup oublient qu’il faut également maîtriser les aspects marketing, commerciaux, de gestion et techniques de son domaine.
Formations demandées
Plusieurs formations à différents niveaux permettent d’accéder au métier de styliste, le 1er étant le BT (brevet de technicien) après la 3e ou un BEP.
Plus généralement, ce sont les BTS Design (bac+2) qui sont les plus suivis. De nombreuses écoles (trop nombreuses ?), souvent privées, forment à ce métier et amènent à un niveau supérieur. En France, le nom de l’école reste important, donc voici les plus réputées : Duperré, l’Ensad (Ecole nationale supérieure des arts décoratifs), l’Esmod, L’Isaa (Institut supérieur des arts appliqués), le studio Berçot (école de la chambre syndicale de la couture parisienne), Condé
Rémunération
La rémunération est très variable, elle dépend du secteur, du nombre d’années d’expérience mais également de la notoriété professionnelle acquise. Si les stylistes en freelance ont des revenus irréguliers, un styliste salarié sera rémunéré entre 2 000 € bruts annuels (débutant) et 4 000 € (senior).

Commentaire Elaee
Peu de débouchés. Beaucoup d’anonymes et peu d’élus. N’est pas Jean-Paul Gaultier qui veut !


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LES COMMENTAIRES (2)

Par ERIC KEDJANGNI
posté le 12 juillet à 19:37
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SALUT A TOUTE ET A TOUS.JE SUIS ERIC KEDJEANGNI UN JEUNE STYLISTE JE SUIS TOGOLAIS,JE SUIS TITULAIRE DE DIPLOME EN COUTURE STYLITE MODE DE COUP A LOME ET JE SUIS A LA RECHERCHE D'UN EMPLOIS POUR DES CREATIONS STYLE ET MODE. MERCI. ERIC KEDJANGNI.

Par ERIC KEDJANGNI
posté le 12 juillet à 19:11
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SALUT A TOUTE ET A TOUS.JE SUIS ERIC KEDJEANGNI UN JEUNE STYLISTE JE SUIS TOGOLAIS,JE SUIS TITULAIRE DE DIPLOME EN COUTURE STYLITE MODE DE COUP A LOME ET JE SUIS A LA RECHERCHE D'UN EMPLOIS POUR DES CREATIONS STYLE ET MODE. MERCI. ERIC KEDJANGNI.

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