Mysore, Karnataka, août 2008
J’ai du sommeil à rattraper. Encore faut-il que je coure assez vite. Mais les valises de fatigue freinent mon pas et la nuit n’est pas du genre à attendre.
(Je peux difficilement me défaire de cette douce sensation d’éveil prolongé après minuit, trempé dans un silence solitaire. C'est l'heure où les idées se dénouent, où se diffuse le sentiment du monde. Quant à faire la grasse matinée, c'est une idée à dormir debout !)