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Ne jamais se réjouir

Publié le 16 mars 2009 par Elodya
Est-ce que vous connaissez cette manie que l'on a de penser qu'il ne faut jamais se réjouir de quelque chose? C'est énervant tout de même de ne pouvoir savourer un événement, un achat à l'avance par peur de gâcher ce qui arrivera par la suite.
Pourtant, il faut tout de même reconnaître qu'il s'agit là d'un grand classique!

Exemple n°1: Se réjouir d'aller faire du shopping
Imaginons que vous vous soyez serré la ceinture pendant de longues semaines et qu'il est prévu d'aller dépenser cet argent durement récolter lors d'une virée shopping avec des amies. Vous faites de plans, vous savez déjà ce que vous allez rechercher. Il est même fort possible que votre itinéraire soit déjà planifié: Zara, Newlook,...
Pourtant le jour J, vous rentrez chez vous les mains vides ou presque. Les collections étaient horribles et de toutes façons il n'y avait plus votre taille.
Et là vous vous dites, j'aurais pas dû me réjouir, vraiment!

Exemple N°2: Le film tant attendu
Vous attendez avec impatience le dernier film de Jean Dujardin ou de qui vous voulez, l'exemple est customisable à souhait. Tout le monde en parle, vous avez vu la bande-annonce qui vous a fait baver d'envie. Puis vous allez au cinéma, vous choisissez votre siège avec soin et vous attendez, fébrile, que le film débute.
Une heure et quarante-trois minutes plus tard, les lumières se rallument et vous êtes dévastée devant un tel navet.
Et là vous vous dites, j'aurais pas dû me réjouir, vraiment!

Je pourrais continuer à vous donner des dizaines d'exemples: des vacances attendues depuis des semaines qui se passent sous la pluie, un rendez-vous avec le charmant voisin du troisième qui s'avère finalement être le pire goujat de la terre...

Ne jamais se réjouir

Puis il y a le week-end planifié. Celui que vous attendez, que vous avez colorié dans votre agenda. Un week-end rempli de projets qui vous tiennent à coeur: un souper chez une ancienne collègue que vous ne voyez que trop rarement, une sortie gastronomique avec des amis. Et là, l'ancienne collègue vous prévient le samedi matin que son petit bout de 10 mois est très malade et qu'elle préfèrent reporter que de ne pas pouvoir vous recevoir dans de bonnes conditions. Et puis le dimanche, les amis vous appellent pour se désister, petit contretemps. Bien sûr, vous ne leur en voulez pas à eux. Mais à vous, oui. Parce que là vous vous dites, j'aurais pas dû me réjouir, vraiment!

Vous me croyez si je vous dit que mon week-end a été un peu pénible?

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