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Nicolas Sarkozy est inquiétant…

Publié le 19 mars 2009 par Pslys

Lors de la campagne présidentielle, on pouvait craindre qu’il soit celui qui dresse les français les uns contre les autres. On pouvait même craindre qu’il heurte les autres pays par ses déclarations enflammées sur les droits de l’homme (Tchétchénie, Afrique,…).

Si le début pouvait confirmer cette impression : on donne aux plus riches avant tout autre décision, on a vite pu s’apercevoir qu’il n’était en fait qu’un bonimenteur faisant passer les vessies pour des lanternes. Ainsi en va-t-il pour le service minimum qui n’existe pas dans les transports (seulement une alerte sociale). Ainsi en va-t-il pour le développement durable (Nucléaire, OGM et bilan carbone personnel désastreux liés notamment à des déplacements en avion injustifiés,..). On peut aussi relever l’écart entre le discours et les actes sur le dialogue social.

En réalité, ses décisions sont à limite de l’improvisation, dictées par son intérêt politique personnel pour durer et l’intérêt économique de ses amis. L’exemple le plus flagrant est la révision de l’audiovisuel public, pas assez à sa botte, poil à gratter des tyrans africains (RFI), et prenant trop de part de marché à ses amis industriels.

Depuis 2002 la droite n’a cessé de creuser les déficits publics et a enfoncé la France en termes de croissance. Avec la crise, la seule chose qui sauve le pays est la protection sociale, le fonctionnariat qui permet à plus de gens de garder un peu de pouvoir d’achat. On peut dire que l’on a eu chaud : Si Sarkozy avait eu le temps de transformer le pays en pays Anglo-Saxon comme il le rêvait, la situation serait maintenant dramatique ! Cela n’empêche pas les situations de misère avec de plus en plus de gens en dessous du seuil de pauvreté. Les attaques sur le service public sont toujours là (poste, éducation nationale, SNCF,…) et ce avec le concours de la droite européenne toute entière.

Car la crise n’est pas seulement le fait d’individus de la finance qui auraient été les méchants de l’histoire. Le capitalisme est basé sur la recherche du rendement le plus important du capital placé. Il n’y a aucune morale à chercher dans cette démarche : vous placer de l’argent pour qu’il vous rapporte le plus possible le plus vite possible. La valeur travail n’est qu’une donnée économique, aucunement sociale. S’ils pouvaient se passer de main d’œuvre pour gagner plus, ceux qui investissent le ferait. La délocalisation n’était qu’une étape. Qu’est ce que cette dernière crise financière si ce n’est que de l’investissement sur des crédits (pas de main d’œuvre, génial !) à gens qu’on ne paye pas assez et sur des biens immobiliers (toujours pas de main d’œuvre !) vendus aux mêmes.

La question qui se pose est de savoir à quoi doit servir le système économique avant de décider comment le système économique doit fonctionner. Réfléchir au but avant de mettre les moyens en œuvre pour y arriver. J’ai le sentiment que l’on a toujours répondu que le système économique est fait pour s’enrichir. Dans ce cas, le capitalisme est le moins mauvais système. Mais avez-vous une autre réponse  à cette question ?


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