Dans cette vaste thématique que j'explore grâce au débat du mois, l'arrivée annoncée pour la semaine prochaine d'avis d'experts m'incite à me poser d'autres questions, et à travailler d'un peu plus prés la question.
Je reviens sur le mot vaste (redondance utile): pourquoi ce sujet est-il d'actualité? Cela semble évident, mais, quand même. J'écris aussi ceci pour les proches et amis qui veulent bien me lire et ne sont que peu familiers de ces univers numériques (et qui se demandent pourquoi je suis si attachée à cet outil d'aujourd'hui qu'est le Web).
Quatrième billet sur la question, mais elle est passionnante. Pourquoi? Je pourrais résumer ainsi:
Identité: c'est la clé.
Numérique: c'est la porte.
Sur l'identité: dans un premier billet j'essayais de revenir aux fondamentaux. C'est une question ancienne que celle qui porte sur ce qui nous détermine dans notre relation aux autres. Elle s'est aussi construite en fonction de nos environnements. Plus le milieu est complexe, plus est elle a de facettes.
Ceux qui réfléchissent à la question scindent donc le sujet (si j'ose dire!): personnel, professionnel, économique, sécuritaire, juridique, éducatif, etc. Pour ma part, je reviendrai donc sur les questions que je me pose en tant que chercheur d'emploi dans cette thématique.
Sur le numérique: une porte entrouverte sur un paradigme, une inestimable occasion et matière à penser(<- ce mot, tellement important: poser des questions, ne pas prendre pour acquis ce que l'on vous donne comme tel, être responsable aussi).
Et, sur un mode plus personnel, c'est Carole dans un commentaire qui a pointé un mot: passion. C'en est une. C'est ce qui a fait qu'il y a maintenant quatre ans j'ai quitté mon univers professionnel d'origine (audiovisuel) persuadée qu'il devait s'adapter à ces outils numériques, qu'il fallait donc les explorer et les observer, en comprendre - petit à petit - les langages et les usages.
C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, j'aimerais idéalement y travailler (oui, vous savez, je cherche un travail), dans les domaines que les anglophones nomment content manager (rédaction de contenu, communication), ou community builder (ah, le nombre d'offres d'emplois chez les anglophones dans ces domaines, mais elles sont à New-York, Los Angeles... trop loin).
J'ai pour ce faire suivi une formation (Dreamweaver, Photoshop, Indesign, et html, php, pour une première base). Ensuite, j'ai expérimenté. Puis, lors de mon dernier poste, j'ai travaillé avec ces outils (blogs, veille d'information, communication, partenariats et financements).
Je suis sans doute aussi une autodidacte du Web (je suis persévérante et très déterminée). Pourquoi croyez-vous que j'y passe du temps? Je lis les autres, j'apprends les techniques, je scrute les exemples, j'expérimente les outils, confronte mes conclusions à l'aune des analyses et démarches des professionnels. J'essaie d'échanger, d'écouter ce que l'on me dit, de regarder d'autres expériences. Je passe du temps dans les soutes, les arrières-cours, les cuisines (oui, certains ne se privent pas pour donner leurs recettes). Un vrai travail de fourmi.
C'est aussi comme cela que j'ai procédé dans l'audiovisuel, passant d'une étape à une autre, d'assistante, à directrice de production, productrice exécutive, puis productrice. L'avantage de l'expérience, c'est que je peux transposer certains acquis d'un domaine à un autre et que je gagne du temps.
L'avantage du Web c'est qu'il est riche de tout cela. Toutes ces ressources sont présentes et accessibles (sauf certaines, rares, études & analyses qui coûtent très cher!).
Tous les jours donc, je travaille la question sous différents angles. "Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage", c'est ce que j'ai retenu dans l'apprentissage des langues (anglais, russe, allemand, italien). D'ailleurs, au passage, je me suis également inscrite à des cours d'anglais en e-learning pour me perfectionner (cette langue est une autre passion!).
Voilà. Il s'agissait dans ce billet d'un peu de personal branding, l'une des facettes de l'identité numérique. Non?!
Crédit Illustration .