L’énorme mobilisation de ce 19 mars, assemblage de milliers de contestations, confirme une situation de malaise général dans les entreprises, comme des les services publics et dans l’enseignement.
A cet égard le climat général dans les écoles de Vincennes est particulièrement révélateur, les mauvaises nouvelles s’accumulent et sapent peu à peu le moral des enseignants et des parents.
Progressivement les RASED (Enseignants “détachés” spécialisés dans le soutien aux enfants en difficulté) disparaissent, affectés à des secteurs de plus en plus vaste puis supprimés. Le mépris par lequel est traité la pétition qui avait recueilli plus de 1000 signatures à Vincennes est révélateur d’une volonté de passer en force.
Le soutien qui a “compensé” la disparition des heures du samedi matin ne receuille pas un bilan positif: les eleves en difficulté ne progressent pas vraiment et fatiguent.
L’annonce de la suppression du stage pratique en IUFM, projet selon lequel les enseignants seraient directement mis en poste en classe en responsabilite contribue au climat morose.
Enfin les premières prévisions pour la prochaine rentrée laisse à nouveau prévoir une série de fermetures de classe, que la position bloquée de Vincennes sur la possibilité d’accueillir des enfants des communes voisines ne fait une fois de plus qu’aggraver.
On comprendra que le contexte est grave, les enseignants en colère et les parents d’élève prets à se mobiliser à Vincennes et, on le voit aujourd’hui, dans toute la France.
David Dornbusch
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