Décidément pour le président-militant UMP, Sarkozy, l’utilisation du thème sécuritaire est une véritable bouée de sauvetage. La technique de manipulation à coup de matraque avait déjà été utilisée, on le sait, lors de la présidentielle pour siphonner les voix du Front national.
Il l’avait réutilisée au cours de cette première année d’omniprésidence et ce, dans le cadre du Ministère de l’Identité et de l’immigration nationale, pour maintenir les troupes en place avec pour résultats les drames découlant de la chasse aux sans papiers.
Mais réutiliser un fait divers, en l’occurrence l’attaque d’une bande de jeunes d’un lycée de banlieue, pour dégainer aussitôt une nouvelle loi pénale, il fallait le faire. Et pourtant il n’a pas hésité. Car pour lui, l’arme ultime, dès qu’un fait divers apparaît, c’est de proposer vite une loi, comme un clou en chasse un autre.
Et encore une fois, le temps de s’agiter presse… c’est que la rue tremble en ce moment, on l’a encore vu hier.
Sarko semble donc oublier que ce préoccupe avant tout les français, c’est l’emploi, le pouvoir d’achat, les loyers trop élevés, les fins de mois difficiles…
Au lieu de cela, il préfère continuer d’arracher chaque jour une page du code du travail pour en rajouter une au code pénal.
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