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Manger ou s'éclairer, il faut choisir

Publié le 20 mars 2009 par Energie2007

4% des 1 004 Britanniques seraient obligés, depuis quelques temps, de réduire des dépenses essentielles comme la nourriture pour payer leur facture de gaz ou d’électricité.


Une récente étude, commandée par Consumer Focus et réalisée par ICM Research, met en avant l'incidence de la hausse des prix de l'énergie outre-Manche sur le mode de vie des Britanniques.
Depuis peu, "44% des 1 004 personnes interrogées sont obligées, indique ''Enerpresse'', de réduire des dépenses essentielles, de nourriture notamment, pour pouvoir régler leur facture hivernale de gaz ou d’électricité. Pas moins de 65% des interviewés ont été sidérés par l’évolution ascendante du montant de leur «bill», qui a explosé du fait de la conjugaison d’un hiver froid et de la cherté du kWh. Pour 72% desdits Britanniques, le prix énergétique à payer, cet hiver, a été bien plus élevé que prévu".
Enerpresse en déduit que le "phénomène de la fuel poverty", qui concerne les ménages consacrant plus de 10% de leurs revenus disponibles à l’énergie, "touche beaucoup plus que les 5,4 millions de foyers officiellement recensés." Les baisses de prix annoncées font l'effet de ristournes négligeables au regard du montant des factures à acquitter : "L’an passé, les usagers ont, en moyenne, consacré 1.188 livres (1.260 euros) au gaz et aux électrons. Cette année, selon Consumer Focus, ils ne paieront «que» 1.151 livres (1.220 euros). Ce qui change effectivement la donne".
Le choix de la nourriture ou de la facture d'énergie n'est pas un phénomène uniquement britannique. En France, notamment en grande couronne parisienne, des cas similaires seraient fréquents, confie Enerpresse.


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