Peut-être y a-t-il plusieurs OSBL qui gèrent aussi bien leur relation avec les gens qui veulent suivre ce qu’une organisation fait et dit. C’est possible et certainement souhaitable. Malgré tout, je me suis abonné à quelques cyberlettres d’OSBL et il est clair qu’Oxfam Québec se distingue par la qualité du contenant (le format), du contenu et la rigueur avec laquelle cet outil de communication est utilisé. Si vous êtes responsable des activités de communication d’une OSBL, je vous suggère fortement de vous abonner ici ou d’aller consulter les bulletins précédents sur cette page. Et si vous êtes un simple citoyen intéressé par les bonnes causes, je vous encourage aussi à suivre les mêmes liens pour prendre connaissance ou être tenu au courant des actions posées par Oxfam.
Depuis quelques mois que je tente de suivre comment les OSBL font leur marketing et entretiennent leur relation avec les donateurs réels et potentiels, je comprends un peu mieux l’absence de moyens qui limite grandement l’efficacité marketing dans le milieu philanthropique. Voilà pourquoi je suis si positif quand je retrouve à tous les mois une communication aussi bien orchestrées que celle d’Oxfam. Voici quelques points qui expliquent ma réaction:
- Ça peut sembler simpliste, mais j’apprécie le fait d’avoir un suivi sur une inscription à une cyberlettre. D’autres ne franchissent pas cette étape minimale.
- L’inscription à la cyberlettre est rapide et pas compliqué. J’aurais personnellement accepté de fournir plus d’informations, mais il est important de ne pas décourager les lecteurs potentiels avec un long questionnaire.
- La fréquence mensuelle est parfaite.
- Le visuel de la cyberlettre est très bien, juste assez d’images.
- Le contenu est parfait : quelques articles principaux avec un paragrpahe et un lien cliquable vers l’article au complet.
- L’appel à l’action est très présent. C’est clair que c’est le but et c’est normal.
Je ne sais pas si Oxfam Québec bouble la boucle de cette activité de communication en faisant un suivi statistique détaillé sur la lecture de la cyberlettre et les liens les plus cliqués. Je présume que oui et que ça sert à faire des améliorations constantes.
En conclusion, il est facile de comprendre qu’Oxfam Québec a définitivement pris le virage Web et même Web 2.0 avec ses activités sur Facebook (vous devez faire votre login Facebook pour que ce lien fonctionne) et Twitter. Est-ce que ce choix stratégique est le résultat d’une vision “allumée” ou de la contribution d’effectifs plus nombreux que les autres OSBL? Je ne sais pas, mais il est indéniable qu’Oxfam Québec se distingue à ce niveau et peut être cité en exemple.