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Crans-Montana à la reconquête de son hôtellerie de luxe

Publié le 20 mars 2009 par Danielle
infographie-LeTemps REVUE DE PRESSE - En pleine crise économique, écrit Xavier Filliez dans Le Temps de ce vendredi, plusieurs chantiers importants dans l’hôtellerie haut de gamme donnent à la station de Crans-Montana une possibilité de revanche sur le passé et l’exode de ses hôteliers. En amont des boutiques de la rue du Prado, l’hôtellerie – et avec elle l’hôtellerie de luxe – a pourtant sérieusement décliné ces quinze dernières années sur le Haut-Plateau. On comptait encore 5000 lits dans les années 80. Il n’y en a guère plus de 2500 aujourd’hui. Crans-Montana a perdu trente-huit hôtels entre 1985 et 2005,  nous rappelle le quotidien romand, soit environ 50% de son parc. Hasard de la conjoncture: en pleine crise économique internationale, l’activité hôtelière donne en cette fin d’hiver quelques beaux signaux de vigueur. Plusieurs luxueux projets sont annoncés, en appoint aux cinq-étoiles et palaces qui subsistent de la grande époque. Et Le Temps de citer LeCrans Hotel & Spa, la réouverture l'hiver prochain du CransAmbassador parmi les principaux projets (voir l'infographie du Temps ci-contre aussi). Qu’est-ce qui avait sonné l’exode des hôteliers à Crans-Montana? Joseph Bonvin répond à Xavier Filliez: il attribue l’hémorragie essentiellement au «grand écart entre hôtels et résidences secondaires». Tous n’ont pas eu sa ténacité: «La valeur immobilière des établissements, largement supérieure à la valeur de rendement des hôtels, a souvent convaincu leurs propriétaires de les céder.» Les promoteurs en ont fait des appartements. Puis Crans-Montana s’est retrouvée littéralement asphyxiée par les résidences secondaires. On parle d’un parc de 35 000 lits. Depuis, le phénomène a été canalisé grâce à l’adoption d’un règlement des quotas et des contingentements (RQC) qui met son veto au développement de l’immobilier. «Ce parc hôtelier fatigué, désuet, implique des coûts de rénovation excessifs pour répondre aux exigences de la clientèle d’aujourd’hui», estime Cédric Bonvin, hôtelier et enfant de la région. «Le mieux, c’est de construire à neuf.»
Un article à lire en ligne dans sa totalité en passant par ici.

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