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Ouverture des jeux et paris sportifs sur le net, pour les amis à Sarko

Publié le 20 mars 2009 par Olive

A partir du 1er janvier prochain, c'en sera fini du mo­nopole de La Française des jeux et du PMU. L'exploitation des paris sur les championnats de foot, de tennis ou de pétanque, mais aussi sur les courses de chevaux, sera accessible, depuis la France, à des sociétés pri­vées. Il leur faudra simplement ob­tenir une licence. Idem pour le jeu de poker, qui connaît un énorme en­gouement.
Sarkozy a taillé cette loi sur mesure pour ses amis Partouche, Barrière et Bouygues.
Bref, Bernard Laporte apporte une bonne nouvelle à La­porte Bernard, déjà soucieux de sa reconversion postgouverne­mentale.

Bernard Laporte n'est pas seulement un brillant sous-ministre des Sports, c'est aussi un homme d'affaires avisé. Pro­priétaire de deux casinos, associé, dans l'un d'eux, au groupe Par­touche, il a tenu, le 5 mars, à co­présenter aux côtés de trois autres ministres, le projet de loi permet­tant l'ouverture à la concurrence des jeux et paris sportifs sur Internet.

Or l'un des principaux préten­dants à ce jackpot des jeux en ligne, qui se chiffre en milliards d'euros, n'est autre que Partouche, le par­tenaire de Laporte. Pendant plu­sieurs mois, comme l'a déjà raconté "Le Canard Enchaîné", ce groupe propriétaire de 45 casinos a d'ailleurs exploité en toute illégalité un site basé à Malte et aujourd'hui installé à Gibraltar. Heureusement, a précisé, le 5 mars, le ministre du Budget, Eric Woerth, personne ne sera exclu de la grande compétition qui s'annonce. Même pas ceux qui jouent déjà hors la loi.
La chasse aux parte­naires capables d'apporter un sup­port financier ou médiatique (four­niture d'images télé sur lesquelles les parieurs pourront jouer, d'écrans Internet permettant de les harpon­ner, etc.). Le numéro un européen du jeu en ligne, l'autrichien Bwin, s'est ainsi allié au groupe Amaury (organisateur d'événements spor­tifs, propriétaire de quotidiens et de L'Equipe TV). Le groupe des casi­nos Barrière, lui, s'ést associé à Marin Karmitz, le fondateur des ci­némas MK2, que Sarko vient de nommer délégué général du Conseil de la création artistique. Et l'ancien roi de la téléréalité Stéphane Cour­bit se lance dans une politique de rachat de sites avec l'aide de la So­ciété des bains de mer de Monaco.

Quant à SPS Betting, dans lequel ont investi Bouygues et l'ex-patron de TF1 Patrick Le Lay, ainsi qu'Ar­témis, holding de François Pinault, ils comptent sur les futures re­transmissions sportives de la Une et de sa filiale Eurosport.
En outre, le produit des jeux de casinos "en dur" subit la crise; moins 15 % en janvier-février der­niers par rapport à la même période de 2008. Heureusement, le minis­tère du Budget prépare une conso­lante réforme de la taxation de ces casinos. Actuellement imposés à près de 60 % - 70 % si l'on ajoute tous les prélèvements , ils de­vraient bénéficier d'un abattement substantiel. On ne peut pas traiter Desseigne, grand pote de Sarkozy, qu'il avait accueilli en son Fouquet's le soir de la victoire, comme le der­nier des contribuables.
(Source le Canard Enchaîné du 18 mars)
Sarko parle toujours de poursuivre ses réformes, mais des réformes comme celle là je pense quil y avait pas urgence, car s'est pas cette réforme qui va relancer le pouvoir d'achat.
De plus ce gouvernement continue à pas écouter les français, le clash se rapproche.

UrPix.fr


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