Pas de statistique d'envergure ce jour mis à part le chiffre de la production industrielle de la zone euro
(1er graphe) qui a continué a plongé sévèrement en janvier de - 3,5 % sur un mois et de - 17,3 % sur un an. Le CAC 40 gagne + 0,51 % à 2 791,14 points et le
Dow Jones se replie de - 1,65 à 7 278,38 points avec des prises de bénéfices sur les banques.
• Mise à jour de l'analyse graphique du 22 février dernier CAC
40 - Analyse graphique : ... et dessous ? (double-clic
nécessaire sur les graphes pour les agrandir)
Les cours ont 'nettoyé' les anciens gap de mars et avril 2003 et ont rebondi sur cette zone support historique dans un mouvement qui ne constitue pour l'heure qu'un pull-back contre
l'ancien support en blanc devenu résistance (inversion de polarité)
Cette zone initialement réduite à une droite est en fait assez large comme nous l'avions ajusté dans l'article
intitulé Les financières et les indices ballottés par les déclarations et décrite ci-dessous via les 2 droites en blanc. Entre les 2, nous avons une zone incertaine. Au-delà, les probabilités
de rejoindre les gap laissés à l'aller dans la descente en février s'accroissent considérablement.
La "chasse aux gap" évoquée continue donc. Après ceux à la baisse, les traders ont dans le viseur ceux situés juste au-dessus mais dans le cadre d'une configuration d'ensemble où un très grand nombre de résistance font barrage. La force de rappel du gap de fin février s'est d'ailleurs très bien exercée hier avec un plus haut réalisé contre, ce dernier matérialisant "la" résistance en cours de séance.
En allant à l'intérieur des séances en intraday et en données horaires, les cours restent par ailleurs cantonnés pour l'heure par une résistance en blanc de court terme toujours inviolée.
Bref, la voie est nettement moins libre qu'elle ne l'était il y a quelques semaines pour aller
revisiter les gap de mars et avril 2003. A contrario, en cas de rupture, l'appel d'air pourrait être consistant. Comme invariablement maintenant depuis de très longs mois, la clef se
trouve et reste indubitablement dans la sortie haussière du secteur bancaire.
Le fait est que les vendeurs ont repris la main sérieusement en cette fin de semaine matérialisé par un "top tail" sans équivoque (Cf.Apprendre la bourse en temps réel : top tail et bottom tail)
L'électrochoc de Bernanké n'a pas encore permis de délivrer le 'bon de sortie'...