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Réflexions.

Publié le 21 mars 2009 par Ananda
Le Poème n'a ni commencement ni fin.


Après l'amour
on retombe dedans sa peau
cette peau qu'on se figurait avoir quittée !


Pourquoi ne pourrait-on pas voir dieu comme un maître d'école qui n'en finirait pas d'effacer ce qu'il vient d'écrire au tableau noir - au moyen de l'éponge ou de la brosse du temps ?


L'éphémère ? Le changement perpétuel ?
N'y a-t-il pas meilleure illustration du caractère foncièrement fragile, illusoire, vain du monde ?


Nous cherchons la stabilité. mais qu'est-ce que ça veut dire, stable , solide ? Dans un monde où tout n'est que mouvement du temps, changement, devenir ?
Dans un monde où rien n'est capable de fixer, de retenir quoi que ce soit ?


Je ne suis sûre de rien. Tout tremble. Tout murmure "peut-être".
Notre goût d'étreindre est pathétique.
Qu'étreint-on ? L'illusion d'étreindre ?


Vivre...n'est-ce pas faire semblant de croire en le définitif ?


Patricia Laranco.

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