et ça me fait bien rire...
Barroso sera donc président de la future commission. Quatremer en devient grossier. Il souligne
aussi que le processus de choix de la nouvelle Commission promet d'être totalement bordélique, avec des désaccords entre Sarkozy et Pöttering sur la date de nomination des membres de la Commission,
et de leur président.
Quatremer, au bord de la dépression, conclut son papier par une bonne question : "pourquoi voter si cela n'a aucune influence sur la composition de l'exécutif européen ?"
En effet. Comment mieux écrire que l'Union européenne n'est pas une démocratie ?
Quatremer encore : "les chefs d'État et de gouvernement semblant se moquer comme d'une guigne de l'opinion des citoyens européens." Le pauvre chou découvre la lune.
Après que les partisans de l'Europe ont pris comme habitude de s'asseoir sur les votes des électeurs, il ne faut pas s'étonner qu'ils persévèrent sur ce chemin si pratique. On ne peut pas
construire grand chose sur le viol de la démocratie.