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'Six copies d'un même fichier' : vive les DRM pour les ebooks

Par Actualitté
La grande aventure continue : après quelques prises de renseignements, nous avons pu recueillir quelques premières réactions d'éditeurs sur les propos tenus par le SNE, concernant le prix du livre électronique. La consternation est grande chez certains, qui pointent d'ores et déjà du doigt le fait qu'Hachette n'ait eu aucun problème à opérer une réduction de 15 à 20 % sur les livres vendus par le biais de l'offre Fnac.
Je verrouille, tu dérouiles...
Soit. Une autre approche vient conforter une approche justement « sur la défensive » : celle de la relation au piratage et aux DRM. Si la comparaison est immédiatement établie avec les univers de la musique et du film, on se grattera la tête en se demandant d'où proviennent les résultats alarmants avancés par le SNE : un lien vers une étude aurait pourtant égayé des affirmations péremptoires. Enfin... D'autre part, certains acteurs, comme EMI, ont déjà affirmé qu'abandonner les DRM n'a pas augmenté le piratage de leurs fichiers.
Ce qui choquera l'utilisateur de fichiers numériques, c'est la défense molle et pourtant affirmée du verrou de protection. "En effet, les éditeurs ne veulent pas s'interdire a priori d'utiliser des DRM." Dans un contexte d'Hadopi, où les acteurs de la musique et du film écrèment leurs fichiers de ces fameux DRM, quelle légitimité peut-il y avoir à maintenir des DRM justement dans des ebooks ? L'interopérabilité, qu'on ne s'y trompe pas, restera dans tous les cas une vaste blague, puisque les fichiers livres disposeraient de limitation quelles qu'elles soient.
Prix du DRM, et solution alternative
Rappelons que l'installation de DRM a un coût, important, et que le premier pas vers une offre qui serait intéressante, d'un point de vue tarifaire, serait peut-être de s'abstenir d'en glisser dans les fichiers. D'autant que le principe du DRM social nettement moins agressif serait tout autant efficace, si tant est que l'on puisse parler d'efficacité pour des instruments restrictifs que l'on fait disparaître en quelques clics... Un investissement coûteux, pour une sécurité douteuse, voilà qui ressemble à un excellent calcul...
Pour rappel, le DRM social stipulerait le nom, prénom de l'utilisateur qui a acheté le fichier, comme l'on trouve déjà cela dans une moindre mesure à travers iTunes.
Bien sûr, on répondra que dans le cas d'une bibliothèque, le DRM permet de limiter le prêt du livre à une certaine durée, en rendant l'ebook inconsultable au terme de l'emprunt. Mais s'agit des mêmes mesures de protection, réellement ?

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