A la sortie de l'hiver, la montée de sève dans nos imaginaires génère des productions de saison à consommer sans modération.
On avait déjà le Printemps des poètes, le Printemps du Cinéma, le Printemps du livre de Grenoble ou de Cassis, du livre de jeunesse, le Printemps du multitouch à la Cantine, le Printemps du Jazz, le Printemps du vélo à Nancy, le Printemps du Thermogène de Nantes, le Printemps du bâtiment dans le Calvados, le printemps des libertés du PS qui cherche encore son soleil, le Printemps de l'apprentissage en Ariège... le printemps des stock options ...heu ...non, là ce n'est pas saison ...
Nous avons maintenant, le Printemps du rire de Toulouse où l'on se capitole* à volonté, bien qu'à voir le cabot de promo, le rire y semble un peu forcé
La mécanique des zygomatiques n'est pas automatique ...
Le printemps étant donc overbooké, l'été et l'automne étant déjà réservées pour les Universités, il nous reste l'hiver pour célébrer notre envie d'être ensemble.
On pourrait ainsi fêter l'hiver des solidarités, du travail que vaille, de la paix dans le monde, de la santé et de l'éducation pour tous, des sans-papiers ...
Nous avons encore quelques mois pour nous y préparer.
Filou
Désamusé
Voir le Printemps du rire 2006
* Tandis que dans la botte, on se gondole