Sur son blog, "le meilleur d'entre nous" comme disait Chirac, reconnaît -dans un post déjà fort commenté- que sa critique du Pape lui a valu de nombreuses indignations. Plutôt que de s'interroger, il préfère critiquer ses détracteurs :
"N’êtes-vous pas en train de vous couper de la société dans laquelle vous vivez ?"
De la part d'Alain Juppé, cela est presque comique. Rappelons-lui les critiques de son propre camp, parues lorsqu'il était à Matignon :
"Il gouverne seul. Il décide seul. Il n'écoute personne, à commencer par ses ministres. Personne, hormis ses conseillers qui sont ses clones."
"Un Premier ministre est par nature un chef d'équipe. Cela demande une ouverture aux autres dont Juppé est congénitalement incapable. Les Français le ressentent confusément. Chirac est devenu président en faisant passer l'idée qu'il avait appris à écouter. En regard, Juppé fait figure d'autiste. Quand il serre la main de quelqu'un, il regarde déjà ailleurs. Comment mieux manifester son dédain ? La seule issue pour Juppé serait d'apprendre la modestie, matière qui ne figure toujours pas au programme de l'ENA..."