"...Numéro 15 Heymans. C’est surement une erreur de transcription ! Le seul 15 du groupe c’est Poitrenaud. Je vérifie sur une autre chaîne ? Numéro 15 Heymans. Sacré pari que d’aligner un arrière inexpérimenté pour l’ouverture de la Coupe du Monde.
Mais pourquoi ce choix ? Clément Poitrenaud pas franchement transcendant contre les Anglais, c’est un premier argument. Heymans impeccable sous les chandelles galloises, c’en est un deuxième.Son placement, ses anticipations sur le troisième rideau ont été bons malgré la qualité du jeu au pied de Hook, le 10 gallois. Son pied gauche long et précis est plus disponible s’il joue en 15 et offre des stratégies que possède déjà l’Australie, les Blacks et l’Angleterre...
Pour conclure, c’est logique. Sauf que...Souvenez-vous du cas de Traille qui réalisa un match quasi parfait contre l’Afrique du Sud en juin 2006. Tout le monde, et moi le premier, était persuadé que la France tenait son ouvreur pour la Coupe du Monde. La suite, vous la connaissez. Damien n’a pas franchi l’écueil all black. Heymans est un peu dans la même position..."
J’aurais pu écrire ça. Le problème c’est que l’auteur n’est pas moi, mais Lagisquet dans sa chronique de l’Equipe du 4 septembre. Déduction : je pourrais être entraineur de Biarritz et chroniqueur à l’Equipe.