Nigéria - De nouvelles variétés de manioc sont actuellement à l’étude par les scientifiques de l’Institut international de l’agriculture tropicale (IITA) d’Ibadan.
Soutenu par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ce projet de deux ans doit permettre d’améliorer et de varier l’alimentation et les conditions de santé des personnes vulnérables, notamment des femmes et enfants. Huit pays africains sont concernés par ce projet qui permettra aussi de tester le niveau d’acceptation d’un nouvel aliment complémentaire.
Le Dr James explique que ce nouveau projet usera des meilleures technologies : "Ce projet vise à assurer un approvisionnement adéquat en manioc et en produits alimentaires à base de manioc à des prix abordables dans les pays participants, en rendant aisément accessibles les variétés améliorées de manioc, les processus de production et la transformation sur place". Cela passe pour lui par des stratégies d’information, d’éducation et de communication afin de maximiser la production, la commercialisation et l’utilisation du manioc.
Le Dr Maziya-Dixon, spécialiste de l’utilisation des cultures de l’Institut, a annoncé la mise au point de plusieurs produits alimentaires à partir du manioc. Souvent considéré comme "culture du pauvre", le manioc pourrait devenir, avec ces nouveaux produits, une culture commerciale et non plus vivrière, donc une source réelle de revenus pour les populations.