par Didier Testot.
Bonus, bonus, c'est le nouveau mot à la mode. Et ceux qui sont concernés sont désormais obligé de se justifier.
Ce matin c'est Cheuvreux, filiale du Crédit Agricole qui a dû réagir à un article paru dans Libération :
"A la suite de la parution d’un article dans la presse ce jour, Cheuvreux tient à apporter les précisions suivantes :
- les rémunérations variables dont il est question concernent l’année 2008, exercice au cours duquel Cheuvreux a enregistré des résultats satisfaisants malgré une fin d’année plus difficile.
- Les rémunérations variables concernent l’ensemble des 800 collaborateurs de Cheuvreux dans le monde. Selon une pratique de marché commune aux métiers de courtage, elles sont déterminées en fonction des revenus commerciaux de l’entreprise et constituent une part substantielle de la rémunération globale des collaborateurs de Cheuvreux.
- La détérioration de l’activité dans les premières semaines de 2009 a conduit Cheuvreux à mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi en mars 2009. Il est rappelé que celui-ci concerne 31 personnes en France. Par ailleurs le dispositif principal du PSE est basé sur un plan de départs volontaires.
- Pour 2009, le recul de l'activité se traduira par une très forte baisse des rémunérations variables. "
Et voilà circulez y a rien à voir. Pas sûr. Cheuvreux fait désormais partie de la liste de ceux qui auront été montré du doigt durant cette crise financière et économique.
Rémunération des dirigeants, bonus, stock-options, retraite chapeau, part du variable dans les salaires des dirigeants, moralisation du capitalisme..., répartition des bénéfices, tiens si on faisait un Grenelle du Capitalisme en mettant sur la table les sujets qui fâchent en temps de crise, pour faire avancer notre pays.
On peut rêver, pour l'instant çà ressemble plutôt à une partie de ping-pong sans fin.